Rien n’a vraiment été décidé lors de la COP27, ce qui faut dire au député européen, Pascal Canfin, que «Comme prévu, elle a été décevante»…
Et de pointer les «limites de la négociation onusienne» tout en demandant aux Etats de respecter leurs engagements et d’organiser «la transformation verte de notre économie» tout en se félicitant des avancées de l’Union européenne, notamment avec son «Green deal».
Reste que la lutte contre le dérèglement climatique ne pourra pas avoir des résultats à la hauteur de l’enjeu si toute l’Humanité n’agit pas de concert.
Au-delà de l’absence d’avancées lors de cette édition de la COP, c’est bien le constat d’une impossibilité d’une action collective efficace au niveau mondial qui est le plus préoccupant.
On peut, certes, se dire que certains pays vont avancer plus vite que d’autres, qu’ils montreront la voie à ceux qui sont encore réticents ou qui ne sont pas prêts à demander des sacrifices à leur population qui vit dans des conditions difficiles.
Cependant, on ne peut pas non plus attendre que ces pays rattrapent le mode de vie des plus riches pour leur demander d’agir et non plus que de faire de belles déclarations jamais suivies d'effet ou pas assez.
D’autant que s’ils demeurent dans un mode de développement qui s’inspirent de celui qui a permis à certains pays d’être les plus développés, cela ne fera qu’accentuer la dégradation de l’environnement et la dérèglement du climat!
Il faut, et c’est le principal résultat de cette COP27, aider ces pays afin qu’ils puissent s’appuyer sur un mode de développement alternatif.
Surtout, il faudra bien parler à un moment donné d’un partage de la richesse plus équitable et d’agir en ce sens.
Néanmoins, rien ne dit que les efforts d’unir l’Humanité sur des objectifs communs seront couronnés de succès.
L’Histoire nous montre que cela n’a jamais été le cas.
Il est à espérer qu’à situation exceptionnelle, la réponse sera à la hauteur et que nous serons capables de ne pas reproduire nos errements passés.