Il voulait être un nouveau tsar à la poigne stalinienne, réinstaller la Russie comme puissance mondiale majeure aux côtés des Etats-Unis et de la Chine, précariser l’Union européenne, devenir le leader d’un nouveau paradigme mêlant pouvoir fort, absence de liberté et nationalisme étriqué, se servir sur le dos de l’Ukraine pour augmenter sa richesse indécente (certains le considère comme l’homme le plus riche de la planète).
Il voulait être un héros de l’histoire russe et un des personnages les plus importants de l’Histoire.
In fine, il sera un perdant, un criminel et un traître à sa patrie.
Un perdant parce que, quoi qu’il arrive, il sera associé au fiasco qui pourrait devenir un désastre de son invasion de l’Ukraine qu’il croyait pouvoir conclure en une semaine puis annexer le pays de fait en nommant des marionnettes à sa tête et le piller.
Le nombre de soldats russes morts, blessés et faits prisonniers sans parler de ceux qui ont déserté ou ne veulent plus de battre est une tâche indélébile pour celui qui se considérait comme un chef de guerre à l’égal d’Yvan le Terrible ou Pierre le Grand.
Un criminel parce que sa soldatesque a semé la mort partout où elle est passée en Ukraine (et avant dans d’autres pays comme la Syrie) avec des exactions dont beaucoup sont des crimes de guerre et sans doute des crimes contre l’Humanité.
Ajoutons à cela la répression de son propre peuple pour dresser le portrait d’un vulgaire assassin.
Un traître parce qu’aujourd’hui, incapable de gagner la guerre, il est sous la menace d’un leadership des Occidentaux qu’il prétendait vouloir affaiblir et, surtout, sous la coupe de son «allié», Xi Jinping, le maître de la Chine, l’ennemie héréditaire de la Russie, son plus grand cauchemar à travers les siècles.
Oui, Poutine restera dans l’Histoire comme un minable scélérat dont les crimes serviront à montrer que le mal existe bien comme ses emblématiques prédécesseurs tels Hitler, Staline, Mao et quelques autres crapules du même acabit.