Joe Biden croit Vladimir Poutine capable de déclencher une «apocalypse nucléaire».
Le président américain a même estimé que «nous n’avons pas été confrontés à la perspective d’une apocalypse depuis Kennedy et la crise des missiles cubains».
Mais son Administration a précisé immédiatement après cette déclaration que la menace n’était pas encore réelle, qu’aucune décision du Kremlin n’avait été prise et qu’aucun acte de l’armée russe n’avait été détecté sur le terrain qui pouvait laisser supposer une préparation de l’utilisation de l’arme atomique.
Cependant, quelle que soit la prégnance du péril, Biden voulait malgré tout partager son inquiétude car il a toujours estimé que le despote du Kremlin «ne plaisante pas quand il parle d’un usage potentiel d’armes nucléaires tactiques ou d’armes biologiques ou chimiques», d’autant plus, ajoute-t-il que «son armée, on pourrait le dire, est très peu performante».
Dès lors, s’interroge-t-il à l’instar de la plupart des
experts:
«Comment peut-il s’en sortir? Comment peut-il se positionner de façon à ne pas
perdre la face ni une portion significative de son pouvoir en Russie?»
Sommes-nous alors sous une vraie menace apocalyptique qui plane au-dessus de toute l’Humanité?
On pourrait répondre que nous l’avons toujours été depuis que les grandes puissances possèdent un arsenal nucléaire capable pour ceux des Etats-Unis et de la Russie de semé le chaos sur l’entière planète.
Pour autant, cette possibilité de destruction est tellement effrayante même pour ceux qui l’ont, que l’arme atomique est devenue, ce qui n’est pas un mince paradoxe, petit à petit le meilleur moyen… d’assurer la paix.
Elle sert donc avant tout à protéger ceux qui la détiennent comme l’a démontré la période qui va de 1945 à nos jours.
Même la crise des missiles de Cuba a renforcé cette thèse que personne ne voulait en arriver jusqu’à la guerre nucléaire.
Or, Poutine et ses sbires ont eux-mêmes remis au goût du jour qu’un tel conflit était possible et que rien ne les empêcherait de le déclarer s’ils le voulaient.
Ce qui n’est qu’une rhétorique pour l’instant pourrait-elle devenir une réalité?
Il n’y a pas de réponse catégorique, ce qui est déjà assez perturbant et angoissant.
Néanmoins, les va-t-en-guerre et jusqu’au-boutiste qui forment la cour poutinienne ne sont pas capables d’agir sans entraîner une partie de l’armée russe et un certain assentiment de la société civile.
Or rien ne permet de dire que celles-ci leur laisseraient agir tout en sachant qu’en déclenchant la guerre nucléaire, l’apocalypse les toucherait et signifierait pour la plupart leur disparition.
Reste cette terrible réalité que l’humain ne s’est jamais senti limité dans son pouvoir et que les armes qu’il a fabriqué ont toujours, in fine, servi…