Une des thèses préférées et récurrentes des adeptes des régimes autocratiques et des admirateurs de leurs leaders est que ceux-ci seraient plus efficaces et que ceux-là seraient plus forts que la démocratie.
Vladimir Poutine nous prouve actuellement de manière éclatante de sa complète inanité.
Et les Ukrainiens, de manière salutaire, nous démontre chaque jour la puissance d’un combat pour la liberté.
En ces temps troublés et de relativisme où sont remis constamment en question les valeurs humanistes ainsi que les principes démocratiques, cette double démonstration est d’une importance capitale et sera certainement emblématique pour les années à venir.
Et ce, même si l’Ukraine devait perdre in fine la guerre ce qui semble être très loin d’être le pronostic raisonnable que l’on peut faire de l’invasion de Poutine à cette heure.
Autre constatation, la mobilisation sans faille, constante et efficace du monde libre pour aider les Ukrainiens a été également une totale réussite ce qui se surajoute à cette double démonstration.
Tout ceci, rappelons-le, alors que lors du déclenchement de l’agression du régime criminel en place à Moscou, on ne donnait pas cher de la résistance de Kiev dans ce qui devaient être un triomphe pour les régimes despotiques.
Cette suprématie de la démocratie sur l’autocratie doit être le départ d’une dynamique qu’il faut faire fructifier.
Elle doit être utilisée pour que ce soit les ennemis de la liberté, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des démocraties, qui vivent désormais dans la crainte.
Ne pas agir dans ce sens serait une faute politique.