Aujourd’hui c’est la Suède qui fait l’actualité avec la victoire de la Droite soutenue officiellement dans une coalition par l’extrême-droite, ce qui doit surprendre que ceux qui ne croient que les clichés des médias.
Cette fameuse «terre de la social-démocratie» où «le consensus est roi» et la «société apaisée» recèle en réalité en son sein les pires mouvements nationalises d’extrême-droite, violents et jusqu’au-boutistes qui défendent les valeurs et la race vikings!
Et cela fait longtemps qu’ils gangrènent la société suédoise tout autant que ceux de France, d’Italie, d’Allemagne, de Hongrie, de Pologne, de Grèce, de Belgique, etc.
Ils sont présents dans la plupart des pays de l’Union européenne pour ne pas dire tous…
Mais ils sont là également aux Etats-Unis, au Brésil, au Royaume-Uni, etc.
Ce qui est nouveau dans certains pays, c’est leur montée en puissance comme par exemple en Espagne où, depuis la disparition de Franco, aucun mouvement fasciste n’avait réussi à s’implanter dans le paysage politique jusqu’à l’arrivée récente de Vox.
Du coup, plus aucune démocratie n’est à l’abri de la peste brune qui, petit à petit, se répand comme une épidémie lente mais dangereuse et potentielle mortelle pour la liberté.
Souvent couplée avec la montée du populisme – qui permet aussi à des mouvements d’extrême-gauche de proliférer –, elle bénéficie du vote de personnes qui sont sensibles au discours du bouc émissaire et du catastrophisme mais qui voient aussi légitimer tous leurs penchants les plus irrespectueux et violents par les diatribes de ces partis qui excitent sans cesse leurs angoisses et leurs peurs de l’autre.
Les digues tiennent encore peu ou prou avec des accidents comme avec Trump, Bolsonaro ou Orban et, peut-être, bientôt, en Italie, avec Meloni.
Accidents parce qu’on n’en est pas encore à un processus de non-retour vers un régime autocratique comme ce fut le cas en Italie avec Mussolini, en Argentine avec Péron.
Mais ces accidents nous prédisent, si nous n’agissons pas pour renforcer les digues et éloigner les périls, des cataclysmes, d’autant que l’autocratie est la voie royale vers le totalitarisme.