Trump aux Etats-Unis et Johnson au Royaume-Uni ont mis leurs pays sans dessus-dessous et ont quitté le pouvoir en laissant un désordre dans lequel la démocratie s’est retrouvée fortement fragilisée.
Mais Péron, en son temps en Argentine, Bolsonaro au Brésil actuellement tout comme Orban en Hongrie sans oublier Chavez et, maintenant, Maduros au Venezuela affaiblissent ou ont affaibli de même et leur pays et la démocratie.
Partout où il s’installe, quelle que soit la durée, le populisme crée le chaos pour parvenir à gouverner puis l’entretien pour demeurer le plus longtemps possible à la tête du pays et, quand il s’en va, il le laisse, au minimum précarisé, au maximum, dévasté.
Et il ne peut en être autrement puisqu’il s’appuie sur le mensonge, sur l’envie et la haine de l’autre ainsi que la glorification de la violence pour conquérir le pouvoir et le garder.
Sans oublier toutes les promesses démagogiques qu’il ne peut évidemment pas tenir ou, pour certaines, qui vont déstabiliser gravement la société, les institutions et l’économie.
Les exemples que l’on vient de citer doivent nous inciter à refuser avec une détermination sans faille que les extrémismes populismes français avec leurs leaders Le Pen et Mélenchon, accèdent au pouvoir.
Parce qu’en France, nous pouvons voir ce qui se passe autour de nous sans pouvoir se réfugier dans le «on ne savait pas».
D’autant que le spectacle affligeant qu’ils nous offrent à l’Assemblée nationale est édifiant et monte bien ce que serait leurs agissements s’ils avaient le pouvoir.
Le populisme est un parasite dont la démocratie ne sort jamais indemne.
Deux ans après la défaite de Trump aux Etats-Unis, les Américains n’ont toujours pas réussi à tourner la page et à l’éradiquer.
Pire, il menace même de revenir…