Cela fait donc six mois – depuis le 24 février – que Vladimir Poutine a décidé d’envahir l’Ukraine et de faire la guerre à la démocratie.
Cette dernière a réagi en soutenant sans condition l’Ukraine par le biais de tous les pays où règnent vraiment la liberté.
Parce qu’il en va de l’avenir de celle-ci si jamais le despote du Kremlin venait à gagner et qu’il ne manquerait pas d’affirmer que sa victoire est d’abord celle face à l’Occident où règne un régime de la démocratie républicaine libérale honni par lui mais aussi par nombre de gouvernements autocratiques et totalitaires dans le monde.
C’est pourquoi le soutient de l’Ukraine de la part des Etats-Unis, de l’Union européenne et de pays comme le Canada, le Royaume-Uni ou le Japon est indispensable et un impératif pour que la liberté triomphe, en tout cas qu’elle endigue cette montée plus qu’inquiétante du totalitarisme sur le continent européen et qu’elle envoie un message à tous ses ennemis, des dirigeants de la Chine à ceux de la Turquie en passant évidemment par ceux de la Russie mais aussi des autocrates comme Orban ou Bolsonaro ainsi qu’à tous les partis extrémistes des démocraties comme le RN et LFI en France, qu’elle est prête au combat sans faiblesse.
Un message que les pays démocratiques ont réussi jusqu’ici à tenir malgré quelques couacs mais qui reste malheureusement fragile puisqu’à l’intérieur même de ceux-ci des forces sont prêtes à le remettre en question comme c’est le cas, par exemple, en Italie.
Faillir serait le pire scénario qui pourrait survenir pour le monde démocratique car cela impliquerait sans nul doute des conséquences négatives immenses à travers la planète.