L’autocrate et maître de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, tente de manière inique de profiter de la guerre de Poutine contre l’Ukraine pour faire un odieux chantage à l’OTAN tout en redevenant belliqueux face à l’Union européenne, en ciblant plus particulièrement la Grèce, comme toujours.
Fort de son statut de membre de l’organisation de défense des démocraties occidentales alors qu’il a fait de son pays une autocratie qui n’est pas en Occident, Erdogan agit en vulgaire maître-chanteur en menaçant de mettre son véto contre l’entrée de la Finlande et de la Suède dans celle-ci.
En outre, il s’en prend de nouveau à l’Union européenne en la menaçant de lui envoyer des centaines de milliers de réfugiés qui sont sur son sol tout en reprenant sa politique agressive contre le Grèce dont il nie la souveraineté sur un certain nombre d’îles et sur son domaine maritime.
Erdogan profite ainsi scandaleusement de la position géographique de la Turquie qui se trouve près de l’Ukraine et qui contrôle également le détroit du Bosphore qui permet l’accès entre la Mer noire et la Méditerranée.
Un tel allié ressemble plutôt à un adversaire voire un ennemi!
D’autant que la fiabilité de ce membre de l’OTAN est toute relative puisque depuis des années il s’est rapproché de Poutine et entretient avec nombre de pays de l’OTAN des relations conflictuelles comme avec la France et évidemment la Grèce.
On meut même le considérer comme une menace pour l’Union européenne voire pour l’OTAN…
Il serait dès lors plus sage de se débarrasser d’Erdogan en faisant en sorte de mettre la Turquie hors de l’OTAN tant qu’elle n’est pas redevenue une vraie démocratie et de sanctionner le régime d’Ankara économiquement et diplomatiquement jusqu’à ce qu’il cesse sa posture belliciste.