Dans le camp occidental qui est présenté comme uni face à l’invasion de l’Ukraine par Vladimir Poutine, nombreux sont ceux qui soutiennent le dictateur russe, de dirigeants actuels plus ou moins autocrates et populistes comme Orban à d’anciens plus ou moins vénaux comme, Trump Schröder ou Berlusconi, de politiciens plus ou moins véreux comme Le Pen, de médias plus ou moins corrompus comme la télévision italienne ainsi que des patrons, des artistes, des sportifs, etc.
On a même vu l’ancien secrétaire d’Etat américain et faucon parmi les faucons, Henry Kissinger – que l’on peut à moitié excuser au bénéfice de son grand âge – demander que l’Ukraine cède aux demandes territoriales de la Russie.
Tous ceux-là ainsi que d’autres, anonymes, sont ce que l’on peut appeler les collabos de Poutine qui souvent sont des admirateurs du maître du Kremlin ou ses affidés, nombre d’entre eux bénéficiant de ses largesses financières.
Quelques uns sont des haineux de l’Occident uni et plus particulièrement de son chef de file, les Etats-Unis comme Henri Guaino qui sont trop heureux de pouvoir déverser leur fiel par Poutine interposé.
Malheureusement, trop souvent, ils bénéficient d’une certaine complaisance qui leur permet de propager une propagande indigne et des fake news.
Même s’ils sont minoritaires, leurs agissements, évidemment, affaiblissent le camp de la liberté et fragilisent le front des démocraties.
Le risque, évidemment, est que plus cette guerre illégitime entreprise par Poutine dure – elle a atteint le 3 juin dernier le cap symbolique des 100 jours – plus les populations lassées par ses conséquences leur prête une oreille bienveillante.
C’est la raison pour laquelle il faut constamment combattre leurs propos et leurs mensonges pour ne pas laisser s’insinuer le doute sur la justesse de cette résistance au despote russe.