Pendant que l’Union européenne fête la paix et sa construction, le 9 mai, la Russie célèbre sa puissance guerrière sous couvert de la victoire contre le nazisme en 1945.
Tout un symbole, tellement les deux visions de l’Europe sont à des années lumières.
Ici, on souhaite la concorde, là, le rapport de force.
Ici, on veut l’union, là, la confrontation.
Ici, on veut dépasser le nationalisme, là, on le magnifie.
Et l’on pourrait continuer entre ces oppositions qui montrent tout l’intérêt et la nécessité d’une Europe unie et pacifiée qui pourrait, un jour, aller de l’Atlantique à l’Oural pour reprendre la formule du Général de Gaulle.
On en est encore très loin et c’est la guerre de Poutine contre l’Ukraine qui est venue nous le rappeler brutalement.
Aujourd’hui, c’est bien deux conceptions qui se font face et l’une doit nécessairement perdre.
Malheureusement, rien ne dit que c’est celle portée par l’Union européenne qui est sûre de l’emporter.
Néanmoins, elle est la seule des deux à proposer un vrai projet d’avenir et à porter une espérance humaniste.
C’est pourquoi elle mérite qu’on s’engage pour la réaliser afin de prouver que notre continent n’est pas voué à n’être qu’un éternel champ de bataille.