Pour les populistes extrémistes et démagogues qui sévissent dans les démocraties, ne pas condamner l’invasion de l’Ukraine par Poutine était chose impossible.
Cela aurait équivalu à un suicide politique.
A de rares exceptions près, ils ont donc fait part de leur indignation.
Mais personne n’est dupe, la proximité, voire l’admiration qu’ils ont pour le dictateur russe subsistent.
D’ailleurs, comment pourrait-il en être autrement tellement les points de vue et les manières d’agir sont proches et convergentes.
On se rappelle d’ailleurs que jusqu’à la dernière seconde avant le déclenchement de la guerre, ils étaient tous encore à le défendre et à affirmer que jamais ô grand jamais il n’avait l’intention d’envahir l’Ukraine…
L’on sent bien, d’ailleurs, qu’une fois le conflit fini et si Poutine est encore en place, ils seront tous là pour affirmer qu’il faut renouer les liens et rétablir les relations avec lui.
Parce que le maître du Kremlin est une sorte de mentor pour eux les Orban, Le Pen, Zemmour, Jansa et autres Salvini.
Leur rêve, instaurer un régime «à la Poutine» dans leurs pays respectifs ce qu’Orban a déjà commencé à faire, d’ailleurs.
Comme c’est, bien sûr, le cas de Donald Trump dont la présidence a été un long compagnonnage avec Poutine qui l’avait aidé à s’installer à la Maison blanche.
Un Trump qui avait estimé brillante l’invasion de l’Ukraine et qui vient de demander à son ami du Kremlin de lui donner des informations compromettantes sur Hunter Biden, le fils du président des Etats-Unis, dans son combat pour revenir au pouvoir et réaliser son ambition, devenir le Poutine américain.
Au passage, indiquons que solliciter l’aide d’un ennemi de son pays, cela s’appelle de la traitrise…
Oui, le despote russe demeure la référence de ce populisme extrémiste qui gangrène les démocraties et les Français feraient bien de s’en rappeler quand ils mettront leur bulletin dans l’urne le 10 avril prochain.