L’actualité impose son tempo et nous focalise sur ce que nous pensons être le plus important ou ce que l’on veut nous faire croire qui est le plus important.
Notre pouvoir d’indignation n’est certes pas limité mais il est souvent accaparé par un événement particulier au détriment des autres.
C’est tout naturellement que les Occidentaux et les Européens plus particulièrement soient centrés sur la guerre de Poutine contre l’Ukraine avec ses dévastations, ses morts et les crimes de guerre commis par sa soldatesque.
Sans oublier que ce conflit pourrait dégénérer en nouveau conflit entre pays du vieux continent alors même que nous n’avons pas encore pansé toutes les plaies des deux guerres mondiales qui se sont déroulées chez nous, surtout que nous avons déclenchées.
Néanmoins, le terre tourne et l’indigne et l’inacceptable ne sont pas l’apanage du régime de Vladimir Poutine.
Partout des autocrates et des dictateurs s’en prennent à leur peuple ou à des étrangers, sans oublier les organisations terroristes.
Des guerres plus ou moins larvées sont en cours comme au Yémen sans parler de la répression des ethnies comme en Birmanie ou en Chine.
Justement, à propos de cette dernière, nous devons demeurer en éveil et attentifs aux agissements du dictateur Xi Jinping et de sa bande qui n’ont évidemment pas condamné l’invasion de l’Ukraine par leur ami Poutine et qui continuent patiemment à installer leur ordre totalitaire sur tout le pays tout en menaçant leurs voisins et tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux.
D’autant que la Chine, à l’inverse de la Russie, n’est pas une puissance de second ordre mais bien la deuxième mondiale en matière économique.
C’est plus compliqué à savoir ce que son armée vaut puisqu’elle n’a jusqu’à présent mener la lutte que contre ses propres compatriotes dans des opérations de maintien de l’ordre…
En revanche, le régime communiste dépense des sommes astronomiques pour la doter de tous les équipements pour, non pas se protéger d’une agression, mais pour les utiliser de manière agressive.
Nous devons donc continuer sans cesse à pointer du doigt en direction de ce qui est un des pires régimes de la planète même si Poutine a réussi, pour l’instant, à lui voler la première place…