Accusée d’avoir le secret projet de sortir de l’Union européenne, Marine Le Pen a répondu qu’elle n’en avait pas l’intention.
Mais elle a immédiatement ajouté que sa vision de l’UE était celle d’un grouepement de nations indépendantes qui ne se plient pas aux diktats de Bruxelles et qu’elle avait l’intention de revoir ou de sortir de plusieurs politiques européennes dont la PAC.
En gros, elle n’est pas contre l’Europe mais elle veut la torpiller de l’intérieur à l’instar de ce que font ses amis polonais et hongrois d’extrême-droite dont le populiste démagogue Viktor Orban, allié, comme elle de Poutine tout en bénéficiant de ses bienfaits.
Son idée est un peu celle des Britanniques qui ont profité tant qu’ils ont pu de l’UE quand Ils étaient dedans sans jamais avoir joué le jeu de l’union puis sont partis quand ils ont pensé qu’ils n’avaient plus rien à lui soutirer.
Oui, Marine Le Pen a toujours été une anti-européenne viscérale et elle l’est restée, elle qui annonçait il n’y a pas si longtemps vouloir sortir de l’euro et faire un «frexit».
Mais elle sait qu’elle ne serait pas élue avec de telles intentions.
Alors, elle fait semblant, mentant aux Français mais préparant son sale coup par derrière, tout ce qui n’est pas digne d’une prétendante à la plus haute fonction de la république.
D’autant que si la France, co-créatrice historique de l’Union européenne, venait à bloquer son fonctionnement, non seulement celle-ci serait vouée à disparaître mais le pays ferait une croix sur sa puissance et sa prospérité.
Voilà d’ailleurs qui plairait beaucoup à son ami russe Vladimir qui ne rêve que de dynamiter l’UE et de l’émietter pour mieux contrôler les démocraties européennes.
Hier soir, au moment où fermaient les bureaux de vote en France, l’agence de presse officielle de Poutine, Novotsi, annonçait que Le Pen était en tête au premier tour avec plus de 28% des voix.
C’est sûr que les Russes aiment vraiment beaucoup Marine et ses projets…