D’un «état de mort cérébrale» selon les mots du président de la république française, l’OTAN est sortie de son coma dépassé grâce à un miracle signé Vladimir Poutine!
Grâce au despote du Kremlin et son invasion inconséquente de l’Ukraine, l’organisation de défense occidentale a retrouvé, non seulement tout son lustre mais, surtout, son indispensable nécessité face aux menaces des totalitarismes du 21e siècle.
Dans les livres d’Histoire, Poutine sera remarqué non pour sa brillante épopée ukrainienne qui n’existera jamais mais pour avoir réussi à souder tous les voisins européens de la Russie contre elle, sauf la Biélorussie si l’on considère ce pays-satellite du régime poutinien comme indépendant.
Cette «prouesse» montre ses limites intellectuelles qu’ont souvent pointées les analystes russes alors que, en Occident, il était souvent décrit comme un stratège…
Et la méfiance envers la Russie ne disparaitra pas de sitôt parce que la guerre qu’elle a entreprise contre l’Ukraine a démontré à tous les Européens que ceux qui les mettaient en garde contre un pays belliqueux, revanchard et adepte d’une violence extrême avaient malheureusement raison.
Au lieu de projeter la Russie dans le troisième millénaire par une politique de développement économique et social ainsi que de bon voisinage, Vladimir Poutine l’a faite régresser jusqu’aux temps sombres et criminels de Staline.
Avec, en sus, un régime complètement corrompu qui a appauvrit le pays et sa population – qui en plus paiera le prix de son hubris inconséquent –, sans aucune vision autre que d’enrichir sa famille et ses amis oligarques.