Selon des enquêtes d’opinion, les pro-Poutine en Occident se recrutent avant tout chez les gilets jaunes, les anti-vax et autres mouvements de foule séditieux.
Voilà bien une surprise qui n’en est pas une!
Ces «braves gens» selon nombre de médias qui se sentaient pas aimés et qui ne demandaient qu’à être reconnus et écoutés sont des soutiens des dictateurs les plus monstrueux.
C’est une évidence que beaucoup se sont ingéniés à nier, voire à travestir.
Mais, dans leurs propos, dans leurs mensonges, dans leurs théories du complot, dans les leaders qu’ils se sont donnés, ces mouvements de foule populistes portaient en eux cette haine de la démocratie, cette vénération de la force et de l’homme providentiel, tout ce qui anime Vladimir Poutine.
Et ceux qui les soutiennent tout en bénéficiant de leur adhésion, ce sont des personnages comme Trump, la famille Le Pen, Zemmour, Mélenchon, Orban, Bolsonaro, Maduros, Loukaschenko, tout ce que la planète compte d’extrémistes dangereux.
Cela fait longtemps que nous avons parlé de ce lien entre les ennemis intérieurs et extérieurs de la démocratie.
Pourquoi donc le dictateur russe a aidé les Le Pen à trouver les financements – russes – pour leurs campagnes?
Pourquoi a-t-il aidé Trump à se faire élire à la Maison blanche?
Pourquoi les mouvements tels les gilets jaunes ou les anti-vax s’en prennent d’abord aux ennemis de Poutine comme Macron en France ou Biden aux Etats-Unis?
Les masques ne tombent que pour ceux qui ne voulaient pas voir ou qui faisaient exprès de ne pas voir.
Et le combat pour la démocratie dont nous parlons si souvent est tout sauf une fantasmagorie d’esprits fragiles et angoissés.
Il est temps de regarder la réalité en face.