Les décisions prises par les Occidentaux pour punir Vladimir Poutine et l’amener à la raison en retirant ses troupes d’Ukraine ont un coût qui va nous affecter.
Mais ce que ne disent pas les commentateurs c’est qu’il sera de courte durée si nous tenons les sanctions déjà prises et que nous en ajoutons d’autres car la Russie ne pourra longtemps encaisser un véritables blocus, son économie n’ayant aucun fondement solide et le pays n’étant pas capable de vivre en autarcie, loin de là.
De plus, aucun autre pays au monde n’a intérêt à une crise économique et une récession, surtout pas la Chine qui, plus la guerre durera, sera amenée à faire entendre raison à son «ami éternel» comme a qualifié sa propagande le régime de Moscou car ses principaux client sont l’Union européenne et les Etats-Unis, la Russie ne comptant que pour une part minime dans son commerce extérieur.
Or le régime communiste chinois a acheté la paix sociale par la croissance économique.
Et elle ne fera aucune concession à ce sujet, même à Poutine.
C’est donc un moment difficile à passer mais qui n’aura pas de conséquences sur le moyen et long terme, encore une fois, à condition de ne pas céder d’un pousse face au dictateur russe.
D’autant que lui aussi a besoin de vendre son pétrole et son gaz simplement pour que son pays vive.
En revanche, si nous sommes faibles ou désunis, si nous prenons des demi-mesures, nous paierons le prix de notre frilosité.