Pandémie, dérèglement climatique et catastrophes naturelles, risques de guerre, montées des extrémismes et du populisme, autocratisme, despotisme et totalitarisme, crise économique, crise énergétique, on n’en finirait pas de dresser la liste des dangers que contient l’année qui vient sur fond d’élections générales en France.
Du côté de la covid19, le déferlement du variant omicron inquiète mais est contrebalancé par les informations venues d’Afrique du Sud, les autorités sanitaires du pays indiquant que celui-ci serait moins dangereux et ne provoquerait pas une surmortalité.
Reste que ce coronavirus n’est absolument pas éradiqué et donc qu’une autre vague avec un autre variant beaucoup plus létal est un scénario qui n’est pas à écarter.
Si cela survient, on peut également espérer que les scientifiques auront mis au point un traitement et un vaccin efficaces qui permettront de juguler cette éventuelle catastrophe sanitaire.
Quand on parle de dérèglement climatique, il semble, à première vue, que la communauté internationale ait pris conscience du risque que courent l’Humanité et les espèces vivantes si des mesures fortes ne sont pas mises en œuvre le plus rapidement possible.
Pourtant, lorsque l’on entre dans le détail, on s’aperçoit que nombre de mesures sont insuffisantes et que des déclarations de plusieurs Etats extrêmement pollueurs, comme ceux d’Inde ou de Chine par exemple, sont seulement des effets d’annonce puisqu’ils vont continuer à polluer encore plus dans les années qui viennent.
2022 sera-t-il une année charnière en la matière?
La réponse est sans doute négative mais, en revanche, les avancées scientifiques et technologiques vont continuer ce qui permet d’espérer que des solutions pratiques véritablement révolutionnaires vont apparaître à moyen terme.
Ce qui signifie, évidemment, que les catastrophes climatiques – que ce soit des épisodes soudains et violents comme les tornades et autres tempêtes ainsi que les feux de forêt ou des bouleversements de long terme comme la désertification, la sécheresse ou la fonte des glaces – sont encore à prévoir tout autour de la planète avec leurs lots de destructions et de décès.
Et puis il y a la guerre.
Pour de nombreuses populations, ce n’est pas un risque mais une réalité comme au Yémen, en Syrie ou en Ethiopie où une évolution positive n’est pas à l’ordre du jour.
Mais les conflits pourraient éclater un peu partout avec des points brûlants comme l’Ukraine avec la volonté de Poutine de montrer ses muscles ou Taïwan avec le «rêve chinois» de Xi qui se conjugue avec militarisation de la Chine.
Une grave crise économique mondiale a été évitée en 2021 où les gouvernements ont pris des mesures fortes pour soutenir l’activité et éviter, tant faire se peut, des conséquences sociales désastreuses.
Les plans de relance aux Etats-Unis, en Europe et en Asie ont donné de bons résultats même si certains pays, notamment en Afrique et en Amérique latine, sont en grande difficulté.
On peut également citer le Royaume Uni suite au Brexit, comme d’ailleurs le prévoyaient l’ensemble des économistes sérieux.
Cependant, rien ne dit que 2022 sera une continuation parce que personne ne sait si la covid19 ne désorganisera pas à un moment donné la mondialisation et que les effets seront encore plus importants que ceux que l’on a pu noter lors de la reprise de la production avec la rupture de la chaîne d’approvisionnement dont ont résulté des pénuries qui ont provoqué de l’inflation et une désorganisation de certains secteurs comme celui de l’automobile ou de l’informatique.
En matière politique, l’extrémisme et le populisme séviront toujours dans le monde et continueront à frapper les démocraties républicaines.
Si 2021 a apporté de bonnes nouvelle sur ce front avec la victoire des partis démocrates lors d’élections législatives comme en Allemagne ou en République tchèque et l’installation de Joe Biden à la Maison blanche aux Etats-Unis, des pays comme la Pologne, la Hongrie et le Royaume-Uni sont dirigés par des gouvernements soit extrémistes, soit populistes.
Et les élections présidentielle et législatives qui se dérouleront en France au printemps prochain nous diront quel est l’état de la démocratie en France avec les menaces Zemmour, Le Pen et Mélenchon même si, actuellement, le deuxième tour de la présidentielle, selon les derniers sondages, opposerait Emmanuel Macron et Valérie Pécresse.
Et puis, en automne, il y aura les élections de mi-mandat aux Etats-Unis qui nous diront quel est le degré de menace du trumpisme et des mouvements extrémistes qui le soutiennent.
Quoi qu’il en soit la vigilance des démocrates et donc des centristes devra demeurer forte et constante.