Comme l’explique Hillary Clinton sur CNN, il faut faire en sorte de prévenir Poutine que s’il envahit l’Ukraine, il y a aura, non seulement, des graves conséquences pour le régime russe mais également pour lui et ses sbires concernant leurs patrimoines, eux qui s’enrichissent de manière criminelle sur le dos de leurs compatriotes.
Car le seul message que peut entendre l’autocrate apprenti dictateur du Kremlin, c’est celui de la force et de la menace, le seul que lui est capable d’éructer mais incapable de mettre en pratique si, en face, on s’oppose réellement à lui.
Ses demandes surréalistes concernant l’Ukraine, qu’elle ne rejoigne jamais l’OTAN, ni l’Union européenne, montrent trois choses.
Il continue à raisonner en Soviétique, croyant que l’on peut dicter sa loi à un peuple qui serait toujours la propriété de Moscou.
Il méconnait complètement ce qu’est la démocratie parce qu’à l’inverse du Pacte de Varsovie, l’Ukraine ne sera membre de l’OTAN et/ou de l’Union européenne que si son peuple le désire.
Jamais aucun pays n’a été contraint de rejoindre l’organisation de défense et de signer le Traité de Rome.
Il n’a de réponse aux problèmes de la Russie dus essentiellement à son impéritie et à sa répression qu’en agitant la menace d’une guerre, ce qui démontre sa faiblesse intrinsèque.
Mais ce genre de personnage médiocre et imbu de son pouvoir est néanmoins un réel danger parce qu’il est tout à fait capable de provoquer une crise – ses antécédents le prouvent aisément – dans une fuite en avant catastrophique.
D’autant qu’il possède un arsenal nucléaire capable de détruire la planète.
Ce qui l’empêche de l’utiliser, c’est qu’il en serait une des victimes…
La culture russe est grande et a produit nombre de génies dans toutes les disciplines, tout comme la science et la technologie.
Mais, au lieu de développer son pays économiquement et de jouer sur un softpower qui a de multiples atouts, Poutine a choisi la confrontation et le militarisme.
En même temps qu’il se fâche avec ce qui devrait être ses alliés naturels, les Européens, il jette son pays dans les bras de ce qui représente la pire menace pour son pays, la Chine.
Voilà encore qui prouve ses limites, lui qui se croit un grand stratège…
En tout cas, seul un front commun entre les démocraties, Etats-Unis et Union européenne en tête peut dissuader ce va-t-en-guerre de se calmer et de redescendre sur terre.
Reste qu’avec des Poutine ou des Xi, la garde ne doit jamais être baissée pour ces ennemis d’une Humanité en paix.