Que ce soit entre des pays ou entre des pays et des organisations terroristes, même si certains dénient à ces derniers conflits le terme, la guerre est toujours aussi présente dans le quotidien de l’Humanité.
Depuis que cette dernière écrit l’Histoire, il y a eu plus de jours de guerre que de paix.
C’est dire que nous n’en avons pas encore terminé avec elle, voire jamais.
D’autant plus qu’un conflit de grande ampleur opposant les grandes puissances entre elles ne sont plus de l’ordre de l’improbable, sachant que celles-ci pourraient se combattre sans pour autant utiliser l’arme nucléaire, arme qui est à double tranchant pour le pays qui l’utiliserait en premier.
Les récentes postures guerrières de la Chine à propos de Taïwan ou de la Russie à propos de l’Ukraine ne sont pas que des affichages mais relèvent bien d’une volonté de ne pas écarter cette option et de se préparer activement à l’utiliser.
Même si Vladimir Poutine vient de déclarer que les récentes déclarations des Occidentaux étaient positives par rapport à ses demandes vis-à-vis d’une Ukraine vassalisée par la Russie, le maître du Kremlin croit, comme tous les autocrates, à l’épopée belliciste comme créatrice de gloire et de légende, lui qui se veut un mix entre un tsar et Staline qui redonnerait sa place à son pays.
Xi Jinping partage ce point de vue.
Chacun des deux se voudrait comme héros de leur patrie en ayant gagné une guerre qui effacerait, selon eux, les humiliations du passé, l’occupation occidentale du pays à la fin du 19e et au début du 20e siècle pour la Chine, la chute de l’Union soviétique et la relégation comme puissance secondaire pour la Russie.
Mais la guerre n’est pas absente des politiques étrangères menées par les démocraties.
La guerre d’Afghanistan –justifiée par les attentats du 11 septembre 2001 – et la guerre d’Irak – injustifiée et erronée – le montrent.
Reste qu’aujourd’hui la menace vient avant tout de régimes autocratiques ou totalitaires ainsi que des organisations terroristes.
Face à cela, le monde libre ne peut baisser la garde et ne peut accepter n’importe quoi pour éviter des hostilités sanglantes.
Evidemment, la dissuasion couplée avec un dialogue constant doit être la première option.
La guerre, elle, ne doit être pour les pays qui le composent, que la dernière option.
Mais une option tout de même.