Enfin, on commence à comprendre que les dangers principaux pour la planète sont bien les dirigeants russes et chinois et qu’il ne sert pas à grand-chose de les ménager.
Ennemis de la démocratie, d’une économie mondiale régulée, ils tombent également les masques à propos de la lutte contre le réchauffement climatique à l’occasion de la COP26.
Pour ceux qui suivent la politique de ces deux pays, rien de neuf mais leur double-jeu commence à être frelaté et éventé.
Il était temps.
Face à des déclarations lénifiantes et mensongères, les faits sont là.
La Chine est bien le premier pollueur de la planète et au lieu de prendre de réelles mesures pour remédier à cela, le régime communiste chinois utilise une rhétorique soi-disant de l’action contre le réchauffement climatique tout en augmentant sa production de charbon pour alimenter ses centrales électriques qui émettent du carbone en quantité astronomique.
Poutine et Xi ne sont pas les seuls autocrate et dictateurs à se moquer quotidiennement de la communauté internationale mais eux deux sont à la tête de pays importants sans qui rien ne peut être fait dans de multiples domaines pour améliorer les choses et mettre en place une mondialisation coopérative et pacifique pour le bien de l’humanité toute entière.
Pire, leurs comportements permettent à tous les populistes démagogues de leur emboiter le pas comme ce fut le cas avec Trump mais aussi avec Bolsonaro, Erdogan, Orban et consorts.
Directement, indirectement souvent en soutenant les pires dirigeants de la planète à part eux, les gouvernements russe et chinois sont ceux qui conduisent l’humanité au bord du gouffre à grands pas.
C’est la raison pour laquelle les démocraties républicaines doivent s’organiser les pour combattre et empêcher leur nuisance.
Nous n’y sommes pas encore, loin de là, mais la réalité est là, crue.
Absents du G20, Poutine et Xi sont également absents de la COP26.
Ce n’est pas un hasard ni même le résultat d’un empêchement quelconque.
C’est une volonté forte de défier l’ordre mondial ou ce qu’il en reste.
D’autant qu’on se rappelle que la Russie et la Chine ont longtemps soutenu ces rendez-vous internationaux lorsqu’ils servaient leur intérêts et, surtout, lorsqu’ils leur permettaient d’être présents sur la scène mondiale alors qu’ils n’étaient que des pays émergents en construction er qu’ils avaient besoin des autres pour exister et garantir leur développement.
Ce n’est plus leur choix et même si on peut discuter de la réelle puissance russe et se poser des questions sur le degré de la chinoise, la Russie et la Chine sont assez fortes pour menacer l’humanité de dérèglements immenses et, in fine, d’un nouveau conflit mondial.
Et nous savons depuis longtemps que les autocrates et les dictateurs sont capables dans leur mégalomanie narcissique d’aller jusqu’au bout de leur entreprise prédatrice dévastatrice.