Le problème avec les Journées mondiales, c’est que le grand public s’en fiche.
Et comment pourrait-il en être autrement puisque nous avons un nombre presqu’infini de ces journées avec certaines qui se déroulent le même jour!
Sans parler que pratiquement personne ne sait quand elles ont lieu.
Une Journée est donc notre bonne conscience pour souvent ne pas ou ne plus agir, voire même ne plus se souvenir…
La Journée internationale de droits de l’enfant n’y échappe évidemment pas.
Organisée tous les 20 novembre, elle n’est quasiment pas fêtée et ne donne lieu à aucun événement d’envergure qui pourrait lui donner de la visibilité.
Et c’est bien dommage tant la cause des enfants requiert une attention entière et totale de la communauté internationale, de tous les habitants de la planète.
Partout, oui partout – et avec des degrés différents évidemment – des enfants sont en danger et cette être fragile qu’est l’enfant doit être protégé et ses droits promus.
L’enfant est jeune mais pas un sous-citoyen, il doit pouvoir être une personne à part entière et son intégrité physique et mentale doit être en même temps assurée.
Quel pays au monde peut dire qu’il est parvenu à faire que tous ses enfants bénéficient de ce statut?
Aucun.
D’où ce que nous disions sur la nécessité de mettre cette cause comme une priorité.
D’autant que des enfants qui connaissent le bien être dans tous les domaines (affectif, sécuritaire, sanitaire, acquisition des savoirs, etc.) sont des adultes qui seront capables de comprendre les enjeux de la planète, d’être responsables et d’avoir une vision humaniste.
Pour ceux qui ne voient que par le biais des intérêts et de l’utilitarisme, un enfant heureux est un donc investissement gagnant pour l’Humanité et pour chacun de ses membres.
Il n’y a donc aucune raison de ne pas agir sur une toute autre échelle que ce qui se fait actuellement.
Et comme ces grands rendez-vous sur le climat et la protection de notre environnement, il serait bon que les enfants aient les leurs.