Tous les gouvernements démagogues, populistes et irresponsables en place dans certains pays de l’Union européenne mais malheureusement pas qu’eux, même s’ils l’utilisent quasiment en continu, se disent victimes de celle-ci, de ses règles, de ses directives et de cette soi-disant machine à broyer les nations que serait la Commission de Bruxelles.
Cette antienne est reprise par tous les mouvements nationalistes radicaux comme, en France, le RN et LFI et des personnages comme Zemmour ou Dupont-Aignan.
Le problème avec cette thèse de la victimisation, c’est qu’aucun pays aujourd’hui membre de l’Union n’a été forcé d’y entrer et qu’une simple décision de son peuple lui permet d’en sortir!
L’Union européenne n’est pas une entité fédérale fermée comme le sont devenus les Etats-Unis ou d’autres Etats fédérés comme l’Inde ou l’Allemagne, mais une organisation internationale où ses membres ont décidé librement de la rejoindre et dont les règles leur permettent de décider de s’en retirer comme l’a d’ailleurs fait le Royaume Uni.
Ce qui signifie d’autre part qu’aucun pays n’est entré dans l’Union sans consultation de son peuple et que celui-ci a donné son accord pour en faire partie.
On se rappelle ainsi que la Norvège avait postulé à l’UE mais que ses citoyens avaient, in fine, dit non à cette adhésion.
Et si, à tout moment, un peuple ne se trouve plus à l’aise dans l’UE, il peut s’en aller.
Toutes les déclarations sur une UE non-démocratique qui oblige les nations à perdre leur indépendance et leurs particularités procèdent donc d’une complète désinformation et d’une mystification totale.
Et leur origine est largement antérieure à notre époque des fake news…