La croissance économique est
toujours est des gros points d’interrogation dans la plupart des grands pays avancés
et émergents. En cette fin 2012, les situations sont assez contrastées avec des
prévisions pour l’année 2013 de la part des organisations internationales qui
ne le sont pas moins.
Aux Etats-Unis, le département du
commerce a indiqué que la croissance avait été de 2,7% au cours du troisième
trimestre, un chiffre révisé à la hausse et qui est le plus haut depuis trois
ans. Pour autant, il ne satisfait pas les économistes et les entrepreneurs
américains qui estiment que le taux est encore trop faible pour faire baisser
fortement le chômage ou pour permettre aux entreprises de voir l’avenir de
manière optimiste.
Pire, certains estiment qu’un
retournement de tendance est possible voire probable dans le courant de l’année
2013.
Sans oublier le fameux
rendez-vous de fin d’année avec la «fiscal cliff» (augmentations d’impôts et
réductions des dépenses publiques automatiques) qui pourrait, si les démocrates
et les républicains ne se mettent pas d’accord sur de nouvelles mesures,
entraîner le pays dans une nouvelle récession.
Pourtant, le taux de croissance
US serait une véritable aubaine pour les pays de l’Union européenne et en
particulier ceux de la zone euro. Celle-ci est en récession même si ce n’est
pas le cas de l’Allemagne et pas encore de la France.
En Inde, la douche froide
continue avec une croissance de 5,3% pour la période juillet-septembre ce qui
laisse entrevoir une croissance annuelle pour 2012, la plus faible depuis dix
ans.
Le gouvernement ne sait plus
comment faire repartir la machine et s’est résolu à ne plus annoncer le rebond
tous les mois. D’autant que la libéralisation de l’économie qu’il a prévu de
mettre en place pour redynamiser celle-ci rencontre toujours autant d’oppositions
politiques et que l’inflation a réapparu, empêchant toute politique monétaire
moins restrictive pour favoriser le crédit d’être adoptée.
Quant à la Chine, on navigue à
vue, une partie des experts prédisant un rebond de la croissance quand une
autre estime que les difficultés que connaît actuellement le pays, devraient
perdurer et affecter la progression du PIB.
Toujours est-il que les pouvoirs
publics affirment désormais que la croissance devrait atteindre les 7,5% cette
année et même les dépasser.
Alexandre Vatimbella avec la
rédaction LesNouveauxMondes.org
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