Le Premier ministre indien,
Manmohan Singh, a procédé à un large remaniement ministériel (un tiers des
membres du gouvernement) à moins de deux ans des prochaines élections
législatives.
Il en a profité pour nommer de
nombreux jeunes politiciens dans sa volonté déclarée d’injecter du sang neuf au
sein de son gouvernement mais aussi pour donner une image de marque plus
positive de sa formation politique.
Il faut dire que le Parti du
congrès vit des moments difficiles avec de nombreuses affaires de corruption
ayant touché sa coalition au Parlement.
De même, le contexte économique
difficile avec une croissance loin du taux nécessaire pour assurer le
développement du pays a fait monter les mécontentements, tout autant que les
réformes annoncées (distribution, assurance, énergie, etc.) et sensées lutter
contre celui-ci…
Sans oublier une inflation
toujours très forte et récemment en hausse, alors que, généralement, celle-ci
est faible quand la croissance ralentie.
Toujours est-il que la Banque de
réserve (banque centrale) a décidé de ne pas assouplir sa politique monétaire
au grand dam des milieux d’affaires qui attendaient un geste de sa part dans ce
domaine.
Louis-Jean de Hesselin
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