Le président des Etats-Unis, Barack
Obama, hôte du G8 à Camp David l’a affirmé après la réunion de samedi, «la
croissance est la priorité» de ses membres (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France,
Grande Bretagne, Italie, Russie et Union européenne) a-t-il ainsi déclaré.
Le communiqué final du G8 est du même acabit: «Notre
impératif est d'encourager la croissance et les emplois. (…) Nous sommes
déterminés à prendre toutes les mesures nécessaires pour renforcer et revigorer
nos économies».
Ainsi les Etats-Unis ont enfin pu
faire partager leur désir de longue date de voir leurs partenaires européens ne
plus penser uniquement en termes de rigueur et d’austérité mais aussi de
relance de l’économie afin de retrouver de la croissance.
L’Administration Obama a fait d’un
retour de la croissance son cheval de bataille, à la fois, pour les Etats-Unis
mais aussi pour les pays avancés car elle sait qu’une atonie de celle-ci dans
les pays avancés serait une menace pour la reprise économique américaine qui se
manifeste depuis le début de l’année mais qui demeure encore fragile.
L’arrivée au pouvoir de François
Hollande en France a été, de ce point de vue, une très bonne nouvelle pour
Barack Obama puisque la campagne présidentielle du candidat socialiste avait
été placée sous l’impératif de refaire de la croissance tout en maîtrisant les
dépenses publiques.
A noter, tout de même que le
communiqué final indique qu’aucune action commune n’est prévue entre les
membres du G8, chaque pays ayant ses spécificités.
Par ailleurs, le G8 a rappelé sa
volonté que la Grèce demeure dans une zone euro dont ils ont souligné l’importance
qu’elle soit «forte et unie».
Nicolo Morfino
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