Depuis sa prise de fonction,
Barack Obama a toujours affirmé que sa priorité était le retour le plus rapide
possible à une croissance forte, seule capable de permettre de résoudre, à la
fois, le déficit des finances publiques et le taux de chômage élevé.
Après avoir du parer au plus
pressé au début de son mandat avec son plan de soutien à une économie sinistrée,
il n’a depuis cessé de chercher à relancer cette dernière.
C’est dans cette optique que le
gouvernement américain s’est inquiété ces derniers mois du manque de croissance
en Europe au moment où l’économie des Etats-Unis montre des signes
encouragements et commence à redécoller.
Car, ce manque de croissance
européenne est un danger potentiel pour la croissance américaine comme pour la
croissance mondiale.
D’où un message plusieurs fois
renouvelé à l’attention d’Angela Merkel, la chancelière allemande et Nicolas
Sarkozy, l’ancien président français, sur la nécessité de ne pas faire
uniquement de l’austérité et de la rigueur.
Dès lors, la volonté affichée par
certains pays européens et la Commission de Bruxelles, mais surtout par le
nouveau président français, François Hollande, de prendre des mesures pour
retrouver de la croissance ne peut que satisfaire les Américains.
Timothy Geithner, le secrétaire
au Trésor américain a ainsi déclaré, lors d’une conférence à Washington, que
les Etats-Unis accueillaient «favorablement ce nouveau débat sur la croissance
en Europe».
Il a ajouté: «on les voit parler
d'améliorer l'équilibre entre la croissance et l'austérité, ce qui signifie
l'ouverture d'une voie un peu plus douce et graduelle pour revenir à des
finances publiques viables».
Alexandre Vatimbella
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