Ces deux dernières années, le pouvoir chinois a fait de ses luttes contre la corruption et les inégalités sociales, deux priorités afin d’éviter que la fameuse «harmonie» sociétale qu’il prône à longueur de journée ne soit qu’un mirage et provoque, en retour, des troubles qu’il redoute bien plus que les admonestations des occidentaux sur son irresponsabilité politique et économique.
Du coup, à périodes répétées, les plus hautes autorités de l’Etat et du Parti communiste font des déclarations en ce sens. C’est le cas, récemment, de Wen Jiabao, le premier ministre pour encore quelques mois.
Selon Xinhua, l’agence de presse officielle, il «a plaidé pour davantage de réformes afin de résoudre les problèmes concernant la structure économique chinoise, la distribution injuste de revenus et la corruption». Selon lui, «le gouvernement devrait mieux répondre aux questions relatives aux conditions de vie du peuple et aux préoccupations publiques concernant les prix, les logements et les revenus».
Nicolo Morfino
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