La corruption est un mal endémique au Brésil. Elle touche plus particulièrement le monde politique et celui des affaires. Pour de nombreux observateurs, il s’agit dorénavant du principal défi du pays, menaçant le climat économique.
Depuis un an, le gouvernement de Dilma Rousseff a perdu sept ministres pour faits de corruption, le dernier en date étant celui du travail. De façon étonnante, la popularité de la présidente n’en souffre pas.
Selon des calculs toujours approximatifs, la corruption coûterait près de 150 milliards de dollars à l’économie brésilienne, soit une part non-négligeable de son PIB.
Jean-Louis Pommery
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