Alors que la prochain présidentielle provoque toujours des remous politiques et que l’opposition revigorée s’apprête à livrer un combat sans merci pour éviter la réélection de Vladimir Poutine à la tête de l’Etat, depuis que Dmitri Medvedev s’est effacé en sa faveur, ce dernier, en habits de modéré, tente de rassurer le monde économique russe inquiet.
Ainsi, récemment, celui qui est encore président de la république, a affirmé que, non seulement la modernisation et les transformations économiques se poursuivraient après son départ mais que «personne ne reviendra en 2007» car «les processus engagés il y a quelques années se poursuivront».
Reste à savoir quelle sera la capacité de Dmitri Medvedev à peser dans les débats dans la prochaine configuration du pouvoir si, comme tout le laisse croire (même les bourrages prévus des urnes!), Vladimir Poutine récupérera la présidence lors de l’élection du 4 mars prochain et que Medvedev redeviendra son premier ministre.
Jean-Louis Pommery
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