Le premier ministre de l’Inde a été obligé de reconnaître que la prévision de croissance de 9% pour l’année fiscale qui se termine en mars ne sera pas atteinte, loin de là. Ainsi que la Banque de réserve l’avait déjà indiqué, Manmohan Singh parle maintenant d’un chiffre de 7% - alors que certains analystes voient plutôt un taux plus proche des 6% -, tout en espérant que ce ralentissement ne sera qu’éphémère.
En réponse aux critiques qui estiment que la politique monétaire restrictive des autorités a été, en partie, responsable de ce mauvais chiffre, pour un pays qui a besoin d’une croissance proche de 10% pour sortir la majorité de sa population du sous-développement, il a indiqué que la lutte contre l’inflation, priorité des priorités afin d’éviter des hausses importantes des prix des denrées alimentaires fortement pénalisantes pour les plus pauvres, a donné de bons résultats.
Louis-Jean de Hesselin
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