Mieux vaut tard que jamais. Alors que son partie, Russie Unie, vient de remporter les élections législatives sur fond, à nouveau et toujours, de fraudes électorales massives, et que, pour la première fois, des manifestations de masses dénoncent son système, Vladimir Poutine, actuel premier ministre et futur président de la république (selon toutes probabilités), s’est mis à accuser les dirigeants des entreprises publiques de corruption d’évasion de capitaux.
De telles déclarations étaient, jusqu’à présent, plutôt l’apanage de son acolyte, Dmitri Medvedev, actuel président de la Russie, qui a tenté de faire de son passage à la tête de l’Etat, un moyen de transformer la Russie en un pays, sinon démocratique, tout au moins aux mœurs économiques civilisées. Une tentative qui n’a pas été couronnée d’un total succès.
Reste à savoir si les déclarations de Vladimir Poutine seront autre chose que des rodomontades pour apaiser la contestation.
Avec son entrée officielle dans l’OMC (Organisation mondiale du commerce), le pays doit pourtant faire des efforts de transparence s’il veut pouvoir attirer les capitaux étrangers qui lui font actuellement défaut pour son développement.
Alexis Levé
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