La baisse des prix des matières premières sur fond de ralentissement économique n’est que la preuve de leur volatilité, non pas d’une accalmie sur les marchés. Et la croissance chinoise va continuer à peser sur ces derniers
Lors d’une conférence organisée par le Conseil d’analyse stratégique du gouvernement français dans le cadre de ses «Rendez-vous de la mondialisation», l’universitaire Philippe Chalmin est venu redire que la volatilité des prix des commodités (qui comprend les matières premières mais aussi de nombreux autres produits comme la pâte à papier ou l’acier et des services comme les monnaies ou les produits financiers) va se poursuivre notamment pour les matières premières.
Mais le spécialiste français de la question a déclaré, surtout, que malgré des baisses importantes sur les prix de ces dernières depuis le début du mois de septembre, le «choc» sur les marchés dédiés va se poursuivre même s’ils jouent au yoyo comme c’est le cas pour ceux du nickel, du cuivre et du pétrole.
La croissance des grands pays émergents et, notamment, de la Chine fait que «nous sommes toujours dans un choc de la demande et l’offre ne peut suivre» car «il faut du temps pour faire démarrer un production de matières premières».
Cet équilibre entre l’offre et le demande est «précaire depuis 2006», a-t-il rappelé.
Alexandre Vatimbella
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