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vendredi 21 octobre 2011

MONDIALISATION-GEOECONOMIE. Nicolas Sarkozy: «la démondialisation est une idée fumeuse»


En ouvrant la conférence du G20 développement, qui se tient aujourd’hui à Paris, le président français a voulu rappeler l’importance de l’incontournable mondialisation.
Pour Nicolas Sarkozy, la mondialisation est une obligation. Mieux, elle est une chance pour tous les pays de la planète, qu’ils soient avancés, émergents ou en développement.
C’est ce qu’il est venu dire lors du G20 développement organisé à Paris par la présidence française du G20 à quelques jours du sommet de Cannes début novembre.
Cependant, celle-ci ne doit pas se faire n’importe comment: «elle doit être régulée, elle doit être encadrée».
Et pas question d’enfourcher le thème à la mode du retour en arrière car «la démondialisation est une idée fumeuse» et ceux qui la professent en France (une partie des socialistes, l’extrême-gauche et l’extrême-droite) sont des irresponsables rétrogrades selon le chef de l’Etat français dont tout le monde se moque, de la Chine à l’Indonésie et dont les propos inquiètent «nos amis Africains qui ont besoin de la mondialisation pour pouvoir se développer».
Une mondialisation qui doit aussi être équilibrée et juste. Dans cette optique, Nicolas Sarkozy s’est, de nouveau, insurgé contre les différences de protection sociale entre les pays membres de l’OMC (Organisation mondiale du commerce) et l’OIT (Organisation internationale du travail). Il faut, selon lui, que tout le monde joue le même jeu en adoptant une protection sociale minimum pour les populations concernées ou alors sortir de ces institutions internationales.
De même, les institutions financières, responsables en 2008 du déclenchement de la pire crise mondiale depuis 1929, doivent accepter les régulations et une taxe sur les transactions financières. Elles le doivent «par moralité mais aussi pour leur intérêt» explique Nicolas Sarkozy.
Dans ces deux domaines, social et financier, le France fera des propositions concrètes lors du sommer du G20 de Cannes. Et elle fera tout pour que des décisions concrètes soient adoptées. «C’est parce qu’il y a la crise qu’il nous faut prendre des décisions fortes et rapides, conclut le président français. Il ne faut surtout pas qu’elle soit un prétexte à refuser la décision».
Alexandre Vatimbella
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