Réunis à Paris, les ministres de l’Economie et des Finances des vingt pays membres se sont mis d’accord pour coordonner leurs politiques. L’avenir dira s’il s’agit d’autres choses que de bonnes paroles sans lendemain.
En attendant le sommet du G20 qui se tiendra à Cannes début novembre, les ministres de l’Economie er des Finances des vingt pays membres se sont réunis à Paris pour tenter de coordonner leurs politiques économiques et financières, pour rappeler leur soutien sans faille aux pays de la zone euro et pour prôner la poursuite de la croissance dans les pays émergents et la consolidation des finances publiques dans les pays avancés.
C’est en tout cas ce qu’a affirmé le ministre français, François Baroin. Mais celui-ci est coutumier de ces annonces sans lendemain qui ne rassurent plus guère les acteurs économiques et les marchés financiers.
C’est donc dans la pratique que l’on pourra vérifier la volonté des pays du G20 à collaborer ensemble pour éviter une nouvelle crise mondiale où, cette fois-ci, toutes les régions du monde sont menacées de récession.
De même, le G20 Finances s’est engagé à garantir la stabilité des banques, à réguler les marchés des matières premières et à soutenir les pays de la zone euro en difficultés, notamment en faisant appel au FMI (Fonds monétaire international).
Alexandre Vatimbella
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