Selon la CNUCED, les IDE ont été en hausse en 2010 même s’ils n’ont pas atteint le niveau d’avant la crise de 2008-2009. Et les pays émergents en sont les principaux bénéficiaires.
Plus de la moitié des investissements directs étrangers, les IDE, se sont portés sur les pays en développement et émergents. C’est une première. Elle n’est guère surprenante mais marque encore un tournant dans l’attractivité de ces derniers et dans le passage de témoin comme principaux vecteurs de la croissance par rapport aux pays avancés.
Ainsi, selon le rapport annuel de la CNUCED (Conférences des Nations unies sur le commerce et le développement), «Pour la première fois, les pays en développement et en transition ont absorbé en 2010 plus de la moitié des IDE», notamment en Asie et en Amérique latine, avec des leaders comme la Chine et le Brésil.
Pour les auteurs de l’étude, «Ces pays deviennent des pôles très importants de consommation. Il est aujourd'hui primordial pour les multinationales d'y avoir des centres de production».
A noter que le secteur secondaire retrouve sa prééminence. Ainsi, l’industrie représente 48% des IDE, contre 30% pour les services et 22% pour les matières premières et l’agriculture.
Louis-Jean de Hesselin
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