Les restrictions aux exportations de neuf d’entre elles produites en Chine, avait été jugées illégales par l’organisation internationale saisie par les pays occidentaux.
On s’en doutait depuis qu’elle avait été condamnée. La Chine vient de faire appel du jugement de l’OMC (Organisation mondiale du commerce) qui, en date du 5 juillet, l’avait reconnue coupable de pratiques anticoncurrentielles dans sa décision de restreindre ses exportations de plusieurs matières premières comme le coke, la bauxite, le zinc ou le magnésium.
Ce sont les pays fortement consommateurs de ces dernières, indispensables dans de nombreuses industries (Etats-Unis, Europe, Japon, entre autres) qui s’étaient émus de cette décision prise avant de porter plainte auprès de l’organisation internationale.
Selon eux, les quotas et les prix à l’exportation mis en œuvre par le gouvernement chinois n’ont que pour but de faire bénéficier les entreprises chinoises de meilleures conditions et constituent ainsi «une distorsion à la concurrence» par cette «préférence nationale».
Pékin affirme, de son côté, que ses politiques en la matière «ne violent pas les règlements de l'OMC». Et a donc décidé de demander à l’OMC d’infirmer sa première décision.
Nicolo Morfino
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