Le Premier ministre russe reprend sa croisade pour une économie russe dynamique et innovante capable de se passer de la manne des matières premières énergétiques pour se développer.
Encore une fois Vladimir Poutine a affirmé qu’il fallait que l’économie russe sorte de sa dépendance aux matières premières énergétiques pour assurer sa croissance. Il a ainsi déclaré que «les paramètres qualitatifs de l'économie, une croissance innovante stable qui dépend de l'efficacité de la production, notamment du rendement du travail, comptent plus pour la Russie qu'une croissance quantitative».
Au moins sur ce point, il partage pleinement la vision de son président et néanmoins rival pour la prochaine élection au poste suprême, Dmitri Medvedev, dont les prises de parole pour dénoncer l’état de faiblesse structurelle de l’économie du pays sont bien connues.
Pour autant, ces déclarations n’ont pas fait changer grand-chose pour l’instant. C’est sans doute pourquoi le Premier ministre a rappelé que la crise avait remis sur le tapis «une nouvelle fois la dépendance de notre économie vis-à-vis des matières premières, la faiblesse de notre marché financier et de nos institutions de marché et surtout notre compétitivité insuffisante».
Du coup, la priorité n’est plus à l’augmentation du PIB quoiqu’il arrive mais de structurer l’économie du pays pour qu’il puisse y avoir un développement sur le long terme.
Alexis Levé
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