Le vieillissement accéléré de la population chinoise impose de mettre en place un système de retraite digne de ce nom, notamment pour les plus pauvres, afin d’éviter des troubles sociaux.
Aujourd’hui, il n’existe pas, en Chine, de système de sécurité sociale pour tous. Ni dans le secteur de l’assurance maladie, ni dans celui des pensions de retraite. Le gouvernement promet que cela sera bientôt le cas, au moins pour les plus pauvres, sachant que la classe moyenne ou les riches ont déjà accès aux soins et à une pension par leur entreprise ou par des assurances privées.
Il faut dire que la population chinoise vieillit rapidement et que Pékin veut éviter les troubles sociaux qui pourraient naître d’une absence de couverture de millions de personnes.
Le premier ministre, Wen Jiabao, vient ainsi d’annoncer que les deux programmes-pilotes de retraite qui concernaient, l’un les citadins, l’autre les ruraux, vont être généralisés avant 2013.
Une promesse qui semble être un challenge, notamment pour ce qui concerne le programme destiné aux campagnes qui n’est qu’expérimental actuellement.
Pour autant, les pensions versées seront très basses (un minimum de moins de dix dollars par mois).
Nicolo Morfino
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