Pour lutter contre l’extrême pauvreté où se trouvent plus de 16 millions de la population, le gouvernement lance un plan ambitieux.
Dilma Rousseff a un objectif très ambitieux: éradiquer l’extrême pauvreté au Brésil en 2014 qui est, pour elle, «le défi le plus difficile à relever, le problème le plus grand et le plus angoissant de ce pays». Pour ce faire, la présidente récemment élue vient de lancer un plan dont le nom est sans équivoque: «un Brésil sans misère».
Les chiffres sont eux aussi éloquents. On estime ainsi que 8,5% des Brésiliens (soit 16,2 millions d’individus) vivent dans une pauvreté extrême avec moins de trente euros par mois et la moitié d’entre eux sont des enfants ou des adolescents de moins de dix-neuf ans.
Le plan veut être multi-domaines et touchera, à la fois, l’éducation, l’emploi, la santé, les infrastructures, le développement rural. Pour cela, il veut développer les allocations sociales, l’accès aux services publics ainsi qu’un accès à l’emploi par des formations débouchant sur un travail ou par des prêts pour créer sa propre activité ou pour développer celle-ci, notamment pour les petits agriculteurs.
Jean-Louis Pommery
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