La Mondialisation est avant tout un phénomène urbain. Aujourd’hui, six cents centres urbains, représentant un cinquième de la population du globe, génèrent 60% du PIB mondial (dont 380 villes dans les pays avancés qui représentent 50% de ce PIB mondial).
C’est dire l’importance du déplacement de ces agglomérations vers le Sud et l’Asie plus particulièrement dans les quinze ans qui viennent.
Selon une étude de McKinsey Global Institute, un tiers des villes des pays avancés qui se trouvent dans ce groupe des 600 n’y seront plus en 2025, remplacées par 136 de leurs homologues des pays émergents.
Si l’on prend le classement des vingt-cinq premiers centres urbains, le déplacement n’est pas aussi important même si un phénomène saute aux yeux. Aucune ville chinoise ne s’y trouvait en 2007, sept y seront en 2025!
Ainsi, si New York demeurera la ville la plus riche du monde dans quinze ans, toujours suivie de Tokyo, Shanghai sera troisième devant Londres et Pékin. Los Angeles sera en sixième position juste devant Paris et Chicago.
Les autres villes chinoises classées sont Shenzhen (11°), Tianjin (12°), Chongqing (18°), Guangzhou (20°) et Hong Kong (25°). A noter que l’on y trouve également deux villes des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) avec Sao Paulo (10°) et Moscou (16°) mais aucune ville indienne ni sur le continent africain.
A noter que, selon le McKinsey Global Institute, le phénomène d’urbanisation de la planète a sorti plus de personnes de la pauvreté qu’aucun autre mouvement dans l’histoire des êtres humains.
Alexandre Vatimbella
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