Lors du séminaire de Nankin, les Occidentaux ont redit l’importance d’un système monétaire avec des taux de change adaptés à la réalité économique.
Le sommet économique et financier du G20, dont le président de la France et du G20 en 2011, Nicolas Sarkozy, a prononcé le discours d’ouverture, a été une nouvelle fois le cadre d’une offensive de la part des pays avancés pour que les pays émergents laissent le marché financier évalué leurs monnaies en regard de leurs performances économiques.
Et pour appâter le pays le plus récalcitrant en la matière, la Chine, la France et les Etats-Unis lui ont proposé d’inclure le yuan dans le «panier» des monnaies de références qui servent au DTS (Droits de tirage spéciaux) du FMI (Fonds monétaire international), «monnaie» de l’organisme financier et dans lequel on trouve actuellement le dollar, l’euro, la livre sterling et le yen.
Pékin, qui veut faire du yuan une monnaie internationale dans les années à venir et a commencé à la proposer comme paiement pour certains échanges commerciaux internationaux, notamment frontaliers, a évidemment décliné l’offre en estimant qu’il lui restait du chemin à parcourir…
C’est donc sans aucun accord que ce séminaire s’est terminé, ce qui était d’ailleurs prévisible.
Alexandre Vatimbella
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