Les Actualités sur www.ecoinfosmonde.com
mardi 30 novembre 2010
BRESIL-FINANCE. Le nombre des crédits en augmentation
lundi 29 novembre 2010
RUSSIE-ECONOMIE. Le gouvernement russe déplore une sortie de crise plus lente que dans les autres pays du Bric
samedi 27 novembre 2010
LA SEMAINE DE LA MONDIALISATION. Pollution, Inflation, énergie, commerce, corruption
vendredi 26 novembre 2010
CHINE-INFLATION. Le gouvernement chinois très inquiet de la hausse des prix alimentaires
jeudi 25 novembre 2010
MONDIALISATION-RUSSIE-COMMERCE. OMC: l’Union européenne donne son feu vert à l’adhésion russe
mercredi 24 novembre 2010
CHINE-RUSSIE-ECONOMIE. La Russie et la Chine veulent renforcer leurs liens économiques et énergétiques
mardi 23 novembre 2010
CHINE-ENERGIE. La consommation de charbon va augmenter dans les cinq ans à venir
lundi 22 novembre 2010
CHINE-CONSOMMATION. Succès du plan de remplacement d’appareils électroménagers
samedi 20 novembre 2010
LA SEMAINE DE LA MONDIALISATION. Croissance, inflation et coopération
vendredi 19 novembre 2010
MONDIALISATION-ECONOMIE. La croissance mondiale devrait baisser en 2011 selon l’OCDE
2010 | 2011 | 2012 | |
Monde | 4,6% | 4,2% | 4,6% |
Etats-Unis | 2,7% | 2,2% | 3,1% |
Zone euro | 1,7% | 1,7% | 2% |
Chine | 10,5% | 9,7% | 9,7% |
Inde | 9,1% | 8,2% | 8,5% |
Brésil | 7,5% | 4,3% | 5% |
Russie | 3,7% | 4,2% | 4,5% |
jeudi 18 novembre 2010
MONDIALISATION-BRIC-INFLATION. L’inflation, préoccupation majeure des pays du Bric
mercredi 17 novembre 2010
MONDIALISATION-RUSSIE-EUROPE-ENERGIE. Vladimir Poutine inquiet de la libéralisation possible du marché du gaz européen
mardi 16 novembre 2010
MONDIALISATION-BRIC-ECONOMIE. La Chine, la Russie et l’Inde veulent renforcer leur coopération
INDE-INFLATION. L’Inde ne parvient pas à faire baisser drastiquement son inflation
lundi 15 novembre 2010
EDITORIAL-MONDIALISATION. G2: Pas besoin d’être amis pour gouverner le monde
samedi 13 novembre 2010
RUSSIE-ECONOMIE. Ralentissement de la croissance russe sur fond de sécheresse et d’instabilité du prix de l’énergie
vendredi 12 novembre 2010
MONDIALISATION-ECONOMIE. G20: Le sommet de Séoul est un échec
Bien sûr, il n’y avait pas beaucoup d’attentes. Reste que la rencontre en Corée du Sud a accouché de bonnes résolutions qui n’engagent que ceux qui le veulent bien…
Si le G20 est le nouveau gouvernement mondial, force est de constater que celui-ci n’est pas très efficace et est paralysé par les intérêts de chacun. Et l’on ne voit guère qu’une autre grave crise économique pour que de réelles décisions soient prises par ce groupe des vingt pays les plus importants représentant 95% du PIB mondial.
On savait que la rencontre de Séoul (Corée du Sud) n’allait guère être spectaculaire et productive. D’un côté, les Etats-Unis, las d’attendre des réévaluations des pays à forte croissance (Chine, Inde en tête) et des engagements des grands pays exportateurs à rééquilibrer leur balance commerciale (Chine, Allemagne en tête), ont décidé d’injecter quelques 600 milliards de dollars dans leur économie. Ce qui aura pour effet secondaire d’affaiblir le dollar er de rendre les produits américains plus compétitifs sur le marché mondial. Une décision qui a provoqué un tollé et qui a permis à la Chine, à son grand soulagement, de ne pas être le seul méchant petit canard avec son refus de procéder à un réajustement de sa monnaie. Du coup, la «guerre des monnaies» que certains jugeaient improbable pourrait se généraliser dans les mois à venir.
Le résultat de ce G20 est une simple déclaration de bonnes intentions qui n’engage que les gouvernements qui le veulent bien et qui, s’ils y allaient sans les autres, seraient les dindons de la farce, c’est-à-dire personne! Ce qui ne veut pas dire que la réunion n’a servi à rien. Elle a montré, d’une part, que les égoïsmes nationaux ne sont pas prêts de faire place à une concertation mondiale même en période de troubles économiques et que donc chaque pays va devoir prendre des mesures de son côté pour demeurer compétitif (et que les pays européens feraient bien de réactiver l’Union européenne pour s’en sortir mieux). D’autre part, elle a prouvé que l’on peut néanmoins y parler des vrais problèmes même si aucune décision ne sort de ces discussions. C’est maigre mais c’est déjà ça…
Alexandre Vatimbella
© 2010 LesNouveauxMondes.org
CHINE-BOURSE. Records de baisse sur les places financières chinoises
Anticipant un relèvement des taux d’intérêt pour lutter contre l’inflation, les bourses de Shanghai, Shenzhen et Hong Kong ont connu des baises spectaculaires.
L’indice composite de la Bourse de Shanghai a perdu 5,16% aujourd’hui (sa perte la plus forte depuis quatorze mois), l’indice component de la Bourse de Shenzhen, lui, a connu un repli de 7% et l’indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong a reculé de 1,93%. Ces fortes baisses sont dues, selon les analystes, aux prochaines mesures que les autorités financières chinoises vont prendre pour lutter contre l’inflation et la spéculation immobilière. Ainsi, l’on doit s’attendre à un relèvement des taux d’intérêt et à une limitation des investissements étrangers dans le secteur immobilier. D’autres mesures similaires pourraient être prises dans un avenir proche si les menaces inflationnistes persistent, ce qui devrait amener les marchés boursiers chinois à connaître de nouveaux soubresauts.
Alexis Levé
© 2010 LesNouveauxMondes.org
jeudi 11 novembre 2010
MONDIALISATION-BRIC-TOURISME. Les pays du Bric, avenir du tourisme mondial
Selon les professionnels du secteur, le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine sont en train de devenir des leaders dans le tourisme.
Grâce à leurs croissances fortes et à l’émergence de leurs classes moyennes avides de voyages, les pays du Bric (Brésil, Russie, Inde, Chine) deviennent des pays leaders dans le domaine du tourisme selon une enquête publiée par les organisateurs du salon du tourisme de Londres, le World Travel Market. Ainsi, selon les auteurs de celle-ci, «Les marchés traditionnels de l'Amérique du Nord et de l'Europe ont atteint leur maturité alors que le potentiel de croissance se situe dans la zone BRIC, ainsi que dans les Emirats arabes unis et en Arabie saoudite».
Deux grands pays émergents semblent mieux tirer leur épingle du jeu, l’Inde et la Chine. Cette dernière fait des efforts gigantesques pour créer des villes touristiques avec des infrastructures de plus en plus luxueuses en espérant attirer les riches touristes. A noter que la Russie a récemment décidé de mettre en place un plan très ambitieux afin de développer son offre en direction des touristes étrangers.
Nicolo Morfino
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mercredi 10 novembre 2010
BRESIL-ECONOMIE. 2010: Croissance entre 7,5% et 8%, inflation entre 4,5% et 5%
Selon les prévisions officielles, la progression du PIB sera la plus forte depuis huit ans.
L’économie brésilienne se porte bien alors que se termine les deux mandats consécutifs du président Luiz Inacio Lula da Silva. Selon les projections officielles, la croissance en 2010 devrait s’élever entre 7,5% et 8%. Si tel était le cas, ce serait la plus forte du PIB depuis huit ans. Elle serait beaucoup plus forte que celle connue avant la crise de 2008-2009 (+5,7% en 2007 et +5,1% en 2008) qui avait fait reculé la PIB de 0,2% en 2009.
Dans le même temps, l’inflation devrait osciller en 4,5% (selon le gouvernement) et 5% (selon la banque centrale de réserve).
Si les fondamentaux économiques du Brésil semblent solides, la très forte valeur de la monnaie locale, le real, fait néanmoins peser des menaces sur les exportations qui se renchérissent de plus en plus et les importations qui deviennent de plus en plus attractives pour les consommateurs brésiliens. Ainsi, la balance commerciale du pays était-elle dorénavant déficitaire avec les Etats-Unis.
Une situation dénoncée sans cesse par Brasilia qui aura l’occasion de se plaindre à nouveau aux principaux intéressés lors du G20 de Séoul le 11 et 12 novembre, la Chine et les Etats-Unis.
La solidité du real a également l’inconvénient de faire entrer en masse des capitaux à la recherche d’un profit record en peu de temps même si le gouvernement fait tout ce qu’il peut pour empêcher leur venue, comme une taxe sur les profits pour les investissements étrangers à cour terme.
Louis-Jean de Hesselin
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mardi 9 novembre 2010
MONDIALISATION-CHINE-ECONOMIE. La Chine et les Etats-Unis préparent leur affrontement au G20
Alors que les Américains veulent imposer une réévaluation du yuan, les Chinois critiquent sévèrement les mesures de relance prises par la Fed américaine.
Le secrétaire au Trésor américain, Tim Geithner, a beau expliqué que la Chine était d’accord avec les Etats-Unis pour rééquilibrer le G20 afin que les pays émergents réajustent leurs monnaies par rapport à leur croissance et à leur poids croissant dans l’économie mondiale, le gouvernement chinois ne semble pas être réellement sur la même longueur d’onde. Surtout, il vient de se déclarer très inquiet par les récentes mesures prises par la Fed, la banque de réserve américaine, d’injecter six cents milliards de dollars dans l’économie américaine pour la doper et créer les conditions d’une croissance plus forte ce qui pourrait produire un déséquilibre monétaire au profit des Etats-Unis en rendant sa monnaie plus faible et donc plus compétitive de manière unilatérale. Une préoccupation d’ailleurs partagée par les autres pays du G20 qui y voient, en outre, une contradiction avec les déclarations de l’Administration Obama de résoudre ensemble les problèmes.
A deux jours du sommet du G20 de Séoul (Corée du Sud), les deux pays n’ont pas l’air d’accord sur grand-chose même si un clash n’aura sans doute pas lieu dans le cadre feutré de la réunion internationale. Il n’en reste pas moins vrai que l’affrontement entre les deux puissances en sera l’arrière-plan et, au-delà des communiqués lénifiants, leurs intérêts divergents vont certainement continuer à rythmer la mondialisation dans les mois qui viennent.
Alexandre Vatimbella
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lundi 8 novembre 2010
MONDIALISATION-EMERGENTS-FINANCE. Le poids des pays émergents mieux pris en compte au FMI
Le Fonds monétaire international a décidé d’accroître les quotas et les voix des émergents notamment ceux des pays du Bric.
Demandé depuis longtemps par les grands pays émergents, la réforme des quotas et des voix au sein du FMI (Fonds monétaire international) a été acté par le Conseil d’administration afin de mieux représenté la montée en puissance de certains d’entre eux, notamment ceux du club du Bric (Brésil, Russie, Inde, Chine).
Ainsi, si le nombre de parts détenus par les Etats-Unis (qui gardent en outre leur droit de véto) et le Japon demeure identique, les pays européens en perdent au profit des émergents. Résultat, la Chine devient le numéro trois (+6 places), l’Inde numéro huit (+5 places), la Russie demeure numéro neuf et le Brésil est désormais numéro dix (+7 places). A noter aussi la progression du Mexique, numéro quatorze (+ 5 places).
Par ailleurs, les pays émergents auront deux sièges de plus au Conseil d’administration et les Etats riches ne représentent plus que 55,3 % des droits de vote, contre 60,6 % auparavant.
Jean-Louis Pommery
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samedi 6 novembre 2010
MONDIALISATION-INDE-ECONOMIE. Barack Obama en Inde pour des accords politiques et commerciaux
Le président américain est en Inde pour une visite officielle autant politique que commerciale. Et ce sont les Etats-Unis qui sont les principaux demandeurs sur fond de reprise économique difficile.
Le voyage asiatique de Barack Obama qui, pendant dix jours, visitera l’Inde ainsi que l’Indonésie, la Corée du Sud (notamment pour le sommet du G20 les 11 et 12 novembre) et le Japon aura comme finalité, tout autant, de rappeler que la présence américaine dans la région auprès de ses alliés demeurera forte malgré les efforts de la Chine pour l’en déloger que de vendre le «made in usa».
Car le président américain a revêtu des habits de VRP de luxe, accompagné par de nombreux chefs d’entreprises, afin de décrocher des marchés pour faire tourner la machine économique US et apporter des emplois aux travailleurs de son pays. Dès le premier jour de sa visite, il a ainsi annoncé pour dix milliards de dollars de contrats, ajoutant que cela permettrait de créer de nombreux emplois aux Etats-Unis.
Barack Obama a été on ne peut plus clair à ce sujet: «en regardant l'Inde aujourd'hui, les Etats-Unis voient une opportunité pour vendre leurs exportations dans l'un des marchés se développant le plus vite au monde. (…) Les accords d'aujourd'hui conduiront à plus de 50.000 emplois aux Etats-Unis, depuis des emplois dans la haute technologie en Californie jusqu'aux emplois industriels dans l'Ohio».
Le président américain a également demandé à nouveau au gouvernement indien d'assouplir ses barrières pour le commerce et l'investissement, une demande qui fait l’objet depuis des années d’une confrontation des deux pays devant l’OMC (Organisation mondiale du commerce), l’Inde voulant l’ouverture des marchés occidentaux à ses produits tout en refusant d’ouvrir les siens au motif qu’elle est un pays en voie de développement et qu’elle se doit de protéger son économie et, en particulier, son agriculture.
Ce qui a certainement fait plus plaisir aux autorités indiennes a été l’annonce par Barack Obama d’une réforme de la législation afin de permettre l’exportation de produits américains de haute technologie vers l'Inde.
Cette connotation commerciale a néanmoins été critiquée par les Indiens qui sont plus concernés par le caractère politique de la visite alors que la Chine se fait de plus en plus présente sur la scène internationale au grand dam de l’Inde, que le Pakistan demeure un danger pour la paix dans la région, que la montée du terrorisme islamiste au Cachemire et en Afghanistan est vu par New Dehli comme une menace particulièrement forte.
Alexandre Vatimbella
© 2010 LesNouveauxMondes.org
vendredi 5 novembre 2010
MONDIALISATION-CHINE-ECONOMIE. Hu Jintao à Paris: gros contrats et accord sur le G20
La Chine va acheter pour 20 milliards de dollars à la France et l’appuiera lors de sa présidence du G20.
La morosité économique de la France a eu raison des velléités droits-de-l’homisme de Nicolas Sarkozy face aux violations répétées de la Chine dans ce domaine. Pour la visite d’Etat du président chinois, Hu Jintao, on ne parlera pas de sujets qui fâchent mais qu’économie et gouvernance mondiale. Et, dans ces deux domaines, la France sera récompensée pour bien se tenir, c’est-à-dire être dans la ligne que Pékin préconise à ses partenaires les plus faibles, «taisez-vous si vous voulez nous vendre des produits». On pourra arguer que le gouvernement français n’est pas le seul à se soumettre au diktat chinois, car on ne refuse pas la manne commerciale de la deuxième puissance économique mondiale et, surtout, du pays qui tire la croissance mondiale et qui possède des réserves de changes à faire pâlir la caverne d’Ali Baba même si, rappelons-le, le déséquilibre de la balance commerciale de la France (ainsi que de l’Europe) et la Chine est particulièrement important. De même, on ne s’affrontera guère sur le protectionnisme qui empêche de plus en plus les entreprises étrangères de travailler convenablement en Chine, ni même sur les subventions illégales du gouvernement chinois à ses entreprises exportatrices et encore moins du yuan sous-évalué.
Toujours est-il que Nicolas Sarkozy et Hu Jintao ont annoncé la signature de contrats pour vingt milliards de dollars même si certains des achats chinois ne sont pas de nouvelles commandes et que d’autres ne sont qu’au stade de la lettre d’intention (la vente d’une unité de transformation du charbon par Total pour un montant de deux à trois milliards de dollars). Le secteur le plus bénéficiaire sera, comme souvent, l’aéronautique avec un contrat de quatorze milliards de dollars pour Airbus, dont une partie des sommes reviendra à des entreprises européennes non-françaises. Vient ensuite le nucléaire avec un contrat de 3,5 milliards de dollars pour Areva. Sont également concernés, les assurances, les télécoms et les services aux collectivités. A noter que la France et la Chine ont indiqué vouloir doubler le commerce sino-français à l’horizon 2015 pour le porter à 80 milliards de dollars par an.
Par ailleurs, la Chine, a indiqué Nicolas Sarkozy a décidé de soutenir la France pendant sa présidence du G20 qui débute après le sommet de Séoul mi-novembre et son agenda. Le président de la république a ainsi affirmé «pouvoir compter sur l'appui de la Chine pour faire progresser trois grands chantiers essentiels: La réforme du système monétaire international, la question de la volatilité excessive des prix des matières première et la réforme de la gouvernance mondiale». Des thèmes assez vagues, il faut dire, pour emporter l’adhésion de n’importe qui…
Alexandre Vatimbella
© 2010 LesNouveauxMondes.org
jeudi 4 novembre 2010
CHINE-ECONOMIE. La Banque mondiale prédit une croissance chinoise de 10% en 2010 mais s’inquiète de son déséquilibre persistant
L’organisation financière internationale a révisé de 0,5% sa précédente estimation de la hausse du PIB cette année et encourage la Chine à développer sa consommation intérieure.
Pour la Banque mondiale, le taux de croissance de la Chine en 2010 devrait être de 10% contre 9,5% lors de sa précédente estimation. Et elle prévoit une croissance toujours forte quoique moindre en 2011, de l’ordre de 8,7%. Néanmoins, l’organisation financière internationale met en garde les autorités chinoises contres les déséquilibres persistants de cette croissance qui représentent «des risques majeurs à moyen terme, à la fois pour la Chine et l'économie mondiale». Pour ses experts, il est plus qu’urgent de développer fortement la consommation intérieure qui doit être le moteur de la croissance chinoise à la place des exportations.
Alexis Levé
© 2010 LesNouveauxMondes.org
mercredi 3 novembre 2010
INDE-INFLATION. La Banque centrale indienne relève les taux d’intérêt, inquiète d’une inflation «supérieure à un niveau acceptable»
Le gouvernement avait un peu vite enterré l’inflation après les poussées du début de l’année et de l’été. Mais pas les autorités financières.
La conjonction croissance-inflation est une donnée bien connue de l’économie indienne. Une inflation qui se porte en premier lieu sur les denrées alimentaires rappelant que l’Inde est un pays où l’on souffre encore de la faim et dont on en meurt en grand nombre. Néanmoins, après des poussées inflationnistes fortes au cours des huit premiers mois de l’année, une accalmie avait eu lieu qui avait permis au gouvernement de New Dehli de se montrer confiant sur une meilleure maîtrise de la hausse des prix. En revanche, cet optimisme n’était pas partagé par la banque centrale, la RBI (Reserve bank of India) qui a décidé de relever une nouvelle fois ses taux d’intérêts pour tenter de limiter autant que possible une inflation «supérieure à un niveau acceptable», selon ses propres dires, alors que la machine économique indienne tourne à plein régime. Cependant, les autorités monétaires ont fait savoir qu’il n’était pas prévu de nouvelle augmentation des taux d’intérêt dans un futur proche, se montrant, pour une fois, optimiste sur la hausse des prix…
Louis-Jean de Hesselin
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mardi 2 novembre 2010
MONDIALISATION-EMERGENTS-MONNAIE. Les Etats-Unis et l’Europe demandent aux grands pays émergents de laisser s’apprécier leurs monnaies
Washington et Bruxelles souhaitent que la Chine, l’Inde et quelques autres pays à fort taux de croissance et à monnaies sous-évaluées fassent un geste.
L’Administration Obama vient encore de demander aux grands pays émergents d’agir afin de réévaluer leurs monnaies. Lael Brainard, sous-secrétaire au Trésor a ainsi déclaré que «quand les grandes économies avec des taux de change sous-évalués agissent pour empêcher leurs monnaies respectives de s'apprécier, cela impose un ajustement d'un poids injuste aux autres pays qui ont un régime de taux de change plus souple. Résoudre ce problème exigera une approche de coopération, car les économies émergentes prises individuellement auront moins de chances de bouger si elles n'ont pas l'assurance que leurs voisins feront de même. Nous allons rechercher davantage de progrès de la part des grandes économies émergentes pour se diriger vers des taux de change déterminés par les marchés».
Cette déclaration fait écho au communiqué de l’Union européenne d’il y a quelques jours qui «souligne la nécessité d'éviter toutes les formes de protectionnisme et d'éviter d'engager des mouvements de taux de change visant à gagner des avantages compétitifs à court terme». Jean-Caude Junker, président de l’Eurogroupe avait ajouté que «les taux change ne doivent pas se caractériser par une volatilité excessive et qu'ils doivent refléter les données économiques fondamentales»
De son côté, d’Olli Rehn, le commissaire européen aux Affaires monétaires déclarait, lors d’une visite en Russie après avoir félicité Moscou d’avoir décidé d’assouplir le flottement de sa monnaie, que «les pays ayant une monnaie sous-évaluée devraient prendre des mesures pour introduire de la flexibilité dans les taux de change de leur monnaie».
Cette stratégie commune des pays avancés devrait être une des principales questions débattues lors du sommet de Séoul (Corée du Sud) du G20 des 11 et 12 novembre prochains.
Alexandre Vatimbella
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lundi 1 novembre 2010
MONDIALISATION-BRESIL-ECONOMIE. G20: Le Brésil et la France veulent coopérer étroitement
Une alliance franco-brésilienne se met en place afin de transformer la gouvernance mondiale selon les deux pays.
La France et le Brésil vont-ils devenir des alliés proches? En tout cas, les deux pays devraient collaborer étroitement lors de la présidence française du G20 qui débute après le sommet de Séoul de ce mois-ci. L’idée est de transformer la gouvernance mondiale notamment au sein des institutions comme le FMI (Fonds monétaire internationale), la Banque mondiale ou les Nations unies. Il est également d’adopter des positions communes sur un certain nombre de questions économiques importantes au niveau international comme celle des taux de change ou un commerce international plus régulé pour éviter certains pays de profiter d’avantages indus.
Louis-Jean de Hesselin
© 2010 LesNouveauxMondes.org