Même si les entreprises ouvertes à la privatisation doivent demeurer majoritairement publiques, c’est une nouvelle phase dans la désétatisation de l’économie du pays.
Cinquante milliards de dollars, voilà ce que devrait rapporter dans les cinq ans à venir les nouvelles privatisations décrétées par le gouvernement russe. Au-delà des rentrées d’argent qui vont permettre d’éponger le déficit des finances publiques né de la crise économique, ces ventes d’actions d’entreprises publiques vont également permettre à la Russie de devenir un peu plus une économie de marché.
Ce sont onze sociétés publiques ou semi-publiques qui sont concernées par cette opération qui verra néanmoins l’Etat russe demeurer majoritaire dans leur capital. Parmi elles on trouve la plus grande banque du pays, Sberbank et le premier groupe pétrolier, Rosneft.
Louis-Jean de Hesselin
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