2010 devait être pour le gouvernement russe l’année de la maîtrise de l’inflation. Mais les conditions atmosphériques pourraient contrarier ses plans.
La canicule et la sécheresse historiques qui sévissent en Russie pourraient bien avoir pour conséquence une forte inflation au moment même où Moscou pensait bien pouvoir enfin maîtriser la hausse des prix et la ramener dans une fourchette plus acceptable de 6% à 7% en 2010 (contre 9% en 2009 et 14% en 2008). S’il est encore trop tôt pour apprécier réellement l’impact de cette catastrophe naturelle, les experts s’inquiètent de le montée des prix dans l’agriculture alors même que les mauvaises récoltes ne devraient pas avoir de conséquences sur l’approvisionnement de la population russe selon les autorités qui ont réaffirmé que les réserves étaient suffisantes pour les besoins domestiques du pays (un embargo à l’exportation ayant été décrétée sur le blé russe par Vladimir Poutine, le Premier ministre).
Louis-Jean de Hesselin
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