L’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud ont estimé qu’il fallait que le cycle de Doha devait aboutir le plus rapidement possible devant l’Organisation mondiale du commerce.
En marge du sommet des chefs d’Etat du Bric (Brésil, Russie, Inde, Chine) qui se tient aujourd’hui dans la capitale brésilienne, Brasilia, une rencontre des dirigeants des pays de l’Ibsa (Inde, Brésil, Afrique du Sud) s’y est tenue hier. Dans la déclaration finale, les trois chefs d’Etat reviennent essentiellement sur la libéralisation du commerce international et estiment qu’un «dénouement positif du cycle de Doha sera crucial pour la reprise de l'économie, surtout pour la création d'emplois, à un moment où le commerce mondial connaît sa pire récession depuis plusieurs décennies. (…) Une conclusion équitable et heureuse du cycle de Doha dans un délais raisonnable augmentera la crédibilité du système du commerce multilatéral, surtout face à des pressions inflationnistes grandissantes». L’Inde, l’Afrique du Sud et surtout le Brésil ont un grand intérêt économique à la conclusion de ces négociations (qui auraient du se terminer en 2004!) afin de booster leur commerce extérieur et, donc, leur croissance. Mais celles-ci achoppent sur le refus de la plupart des pays émergents, dont principalement l’Inde, d’ouvrir leur marché largement en retour d’une ouverture des marché des pays développés et au motif que leurs économies nationales n’y résisteraient pas ce que contestent les Etats-Unis et l’Union européenne.
Louis-Jean de Hesselin
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