C’est le 14 avril que s’ouvrira le sommet des chefs d’Etat du Brésil, de la Russie, de l’Inde et de la Chine à Brasilia. Mais, déjà, ceux-ci mettent la pression sur la communauté internationale et, surtout, les pays développés.
Las quatre grands pays émergents du club du Bric (Brésil, Russie, Inde, Chine) sont de plus en plus conscients de leur force grâce à leur croissance et à leur développement économiques et ils le font savoir alors que le sommet de leurs chefs d’Etat s’ouvrira la semaine prochaine dans la capitale brésilienne, Brasilia.
Après la Chine qui, par la voix de son vice-ministre des Affaires étrangères, a déclaré que «nous souhaitons que le sommet du BRIC permette d'élargir le consensus stratégique, de renforcer la confiance mutuelle, de coordonner les efforts face aux défis mondiaux et de favoriser la reprise de l'économie mondiale. Les échanges entre nos quatre pays concernant les principaux défis mondiaux augmenteront l'influence des pays émergents et en voie de développement dans la communauté internationale et feront progresser la développement du multilatéralisme», c’est au tour du président brésilien de mettre la pression sur les pays développés. Luis Inacio Lula de Silva a ainsi affirmé que, lors du sommet, les chefs d’Etat du Bric demanderaient des réformes de la Banque mondiale et du FMI (Fonds monétaire international) afin que ces organismes abandonnent leur «dogmes obsolètes» pour mettre en place une «gouvernance mondiale démocratique et équilibrée». Il a ajouté que le Brésil appelle «à des réformes radicales pour permettre aux pays en développement de définir par eux-mêmes leur avenir». Et de rappeler que «le Brésil n'est pas devenu un créancier de ces institutions pour que les choses restent inchangées»
Alexandre Vatimbella
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