Par la voie de son Premier ministre, Moscou a déploré que les négociations en vue de son entrée dans l’Organisation mondiale du commerce patinent.
On a connu Vladimir Poutine plus réticent dans le dossier de l’entrée de la Russie dans l’OMC (Organisation mondiale du commerce). Depuis dix-sept ans que traînent cette procédure, le Premier ministre russe a plusieurs fois menacé de se retirer des négociations, allant même jusqu’à prétendre que son pays ne retirerait rien de bon en devenant membre de l’organisation internationale. De même, alors que la crise économique et financière battait son plein, il avait initié un rapprochement avec la Biélorussie et le Kazakhstan afin de créer une zone de libre-échange qui, de fait, fermait la porte de l’OMC à la Russie pour des années bien que celle-ci ait grand besoin de se retrouver dans l’organisation. Aujourd’hui, il change, à nouveau, son fusil d’épaule et réclame une adhésion rapide de son pays lors d’une visite de la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, sachant que les Etats-Unis sont ceux qui peuvent accélérer ou ralentir cellec-i.
Louis-Jean de Hesselin
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