Le phénomène de la globalisation de l’économie mondiale n’aggrave pas les problèmes d’environnement sauf à la marge en matière de transports aériens et maritimes.
La globalisation économique en elle-même, c’est-à-dire la mondialisation des échanges de produits et de services, n’est pas un des responsables majeurs de la pollution selon les données des chercheurs à l’inverse de la croissance de chaque pays. Bien sûr, certains phénomènes de celle-ci comme une augmentation des transports internationaux jouent un rôle dans l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre mais ne sont pas en eux-mêmes les principaux émetteurs de celles-ci qui proviennent avant tout des activités humaines qui ne seraient pas très différentes sans la mondialisation comme l’a expliqué Cédric Philibert, de l’AIE (Agence internationale de l’énergie) lors d’un colloque organisé par le Centre d’études stratégique du gouvernement français sur la mondialisation face aux problèmes d’environnements et de réchauffement climatique.
De même, le développement d’un pays, à terme, baisse sa pollution. Evidemment, dans un premier temps, celle-ci augmente avec une machine industrielle tournée vers la production de biens à bas coût et un outil industriel peu moderne. Néanmoins, dans un deuxième temps, l’élévation du niveau de vie des populations les oriente vers une demande de biens plus sophistiqués et plus respectueux de l’environnement. Ces derniers sont plus chers mais leur sont alors accessibles.
Alexandre Vatimbella
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