Le gouvernement chinois veut encourager les transferts de technologies en faveur de ses entreprises. Pour cela, il libéralisera à partir de mars prochain les investissements étrangers qui les permettent, notamment les joint-ventures.
La Chine n’aime pas que les entreprises étrangères rachètent ses entreprises nationales, pas plus qu’elle ne souhaite qu’elles contrôlent des entreprises en joint-ventures avec des partenaires chinois. Mais le pays a aussi un énorme besoin en nouvelles technologies et en management moderne. Et, le plus sûr moyen, à part de se les approprier par des voies détournées, est de les partager avec les pays qui les possèdent. C’est dans ce sens qu’il faut interpréter la nouvelle réglementation qui entrera en vigueur en mars prochain sur les joint-ventures à capitaux étrangers.
Ainsi, le gouvernement chinois a décidé de favoriser la création d’entreprises à capitaux étrangers et chinois si celles-ci mettent en œuvre des «technologies et des expériences de gestion avancées», plus particulièrement dans le domaine des services. Même si les gouvernements étrangers sont souvent réservés sur ce transfert de technologies et de savoir-faire, les entreprises étrangères sont en revanche beaucoup plus ouvertes, éblouies par les mirifiques possibilités du marché intérieur chinois quitte, parfois, à être aveuglées par une vision trop idyllique de celles-ci même si beaucoup prétendent ne partager des technologies de l’avant-dernière génération.
Alexandre Vatimbella
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