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dimanche 8 novembre 2009

MONDIALISATION. Le G20 poursuivra son soutien à l’économie mondiale


Réunis en Ecosse, les ministres de l’Economie et des Finances des pays du G20 ont estimé qu’il serait prématuré de mettre fin aux politiques de soutien et de relance de l’économie un peu partout dans le monde.


Pas d’arrêt du soutien des gouvernements à l’économie avant une reprise mondiale, tel a été le message fort des ministres de l’Economie et des Finances du G20 lors de leur rencontre à Saint Andrews en Ecosse. Car, selon le secrétaire d’Etat au Trésor américain, Timothy Geithner, «si on arrête trop rapidement, nous affaiblirons l'économie et le système financier, le chômage augmentera, davantage d'entreprises échoueront, les déficits budgétaires augmenteront, et le coût final de la crise sera plus élevé». D’autant qu’il existe «toujours un environnement économique très dur» et que «le processus de croissance commence maintenant» et nécessite d’être fortifié.

La déclaration finale de la réunion ne dit pas autre chose puisqu’elle affirme que la reprise, si elle se manifeste déjà dans certains pays demeure néanmoins encore dépendante du soutien public d’autant qu’elle est inégale selon les pays. De plus, les forts taux de chômage que l’on observe dans de nombreux pays nécessitent que l’on continue à assister la machine économique.

A noter que les pays du G20 n’ont pas réussi, comme on pouvait le prévoir, à se mettre d’accord sur une position commune pour le sommet de Copenhague sur le réchauffement climatique de début décembre. De même, la Grande Bretagne et les Etats-Unis se sont opposés sur la volonté du Premier ministre, Gordon Brown, de mettre en place une taxe pour créer un fonds de sécurité bancaire alimenté par des prélèvements sur les transactions financières afin d’éviter que les contribuables renflouent les erreurs et les malversations commises par les établissements financiers. Cette taxe suscite un scepticisme du gouvernement américain même si Timothy Geithner reconnait qu’il faut protéger les contribuables contre les spéculations sauvages et risquées des marchés financiers.


Alexandre Vatimbella

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